Les spams existaient déjà en 1789 !

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spamVia Lagosphère (un blog à visiter d’un ancien blogueur bien connu des calédoniens, il reprend du service…): “…C’est ainsi que l’idée m’est venue de vous contacter et de vous faire la proposition de virer cette somme sur votre compte bancaire, pour partage, c’est à dire moitié-moitié. J’ai conscience que ce message vous surprendra car nous ne nous connaissions pas auparavant, mais soyez sûr que c’est une véritable opportunité que je vous offre.” Ca, c’est un habituel spam africain comme on en a tous reçu…  Mais les spams existaient déjà à la Révolution Française ! Les escrocs choisissaient ceux qui regrettaient l’ancien ordre de choses, et qu’ils croyaient susceptibles de se laisser séduire par l’espoir de faire une opération avantageuse et leur envoyaient ce type de lettre :

“…Parmi plusieurs noms que nous avions recueillis, mon maître et moi, à l’hôtel, je choisis le vôtre. Je n’ai pas l’honneur de vous connaître personnellement, mais la réputation de probité et de bonté dont vous jouissez dans votre ville m’est un sûr garant que vous voudrez bien vous acquitter de la mission dont je désire vous charger, et que vous vous montrerez digne de la confiance d’un pauvre prisonnier qui n’espère qu’en Dieu et en vous.

« Veuillez, Monsieur, me faire savoir si vous acceptez ma proposition. Si j’étais assez heureux pour qu’elle vous convînt, je trouverais les moyens de vous faire parvenir le plan, de sorte qu’il ne vous resterait plus qu’à déterrer la cassette ; vous garderiez le contenu entre vos mains ; seulement vous me feriez tenir ce qui me serait nécessaire pour alléger ma malheureuse position.”

Vidocq appelait ces escroqueries : Lettres de Jérusalem.

Etonnant, non ? @+, Denis

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Créateur le 18 octobre 2006 du blog Calédosphère, Franck Thériaux est papa à temps plein d'une petite fille née le 1er Juin 2012. Selon son entourage, il passe beaucoup trop de temps sur internet… Membre émérite de la rédaction, il vit aujourd'hui en métropole après 23 belles années passées sur le Caillou. Il est en contact quotidien avec l’équipe et continue à participer à la vie de son « bébé numérique »