La colonne cérébrale de Franck

Les journalistes regrettent le bon vieux temps

02/10/2013

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Avec l'arrivée des nouvelles technologies, le métier de journaliste a été fortement chamboulé. Il existe aujourd'hui une véritable résistance des journalistes traditionnels face à l'avènement des médias dit « participatifs » ou citoyens avec l'arrivée d'internet. Le métier de journaliste entre dans une crise structurelle qui tend à redéfinir la fonction même de cette activité. En perdant l'exclusivité de la diffusion et de l'information, certains journalistes pètent un câble, j'en mettrais personnellement 3 dans un même sac ici sur le Caillou (nous verrons bien d'ailleurs par le biais des commentaires si 3 noms sortent du lot…)

A mon petit niveau sur Calédosphère, tout le monde est bien conscient que je ne suis pas journaliste. L'équipe qui gère l'info sur Nouméa est dans le même cas que moi, nous avons tous ou presque un métier à coté, donc, à quoi bon vouloir nous comparer à un journal officiel ou à des journalistes professionnels. Calédosphère est juste un média participatif gratuit, vous n'avez pas besoin de mettre la main à votre poche ou de sortir votre carte bleue pour consulter un article.

Personnellement, je décris le métier de journaliste du futur comme une compétence qui devra être capable de conduire les conversations, d'animer les communautés réelles et virtuelles, mais aussi mettre en scène et éditer les contenus extérieurs. Certains journalistes créent aujourd'hui directement leurs propres blogs ou sont très présents sur les réseaux sociaux (ben oui il faut qu'ils existent…). Une étude menée par l'institut d'études Bivings Group aux Etats-Unis révèle d'ailleurs (pour appuyer mes propos) que le nombre de blogs créés par des journalistes est en plein essor, et que ce phénomène s'explique par le désir de célébrité du journaliste lambda. Cependant, il est important de rétablir la barrière et ne pas confondre « journaliste citoyen et citoyen journaliste ». La qualité des informations dégagées sur les plateformes de journaux citoyens ne peut pas se comparer à celles des informations professionnelles. Aujourd'hui, avec la rapidité du déploiement des nouvelles technologies, il n'est pas envisageable de dire avec précision quelle sera la forme exacte des médias de demain, je sais juste que cette révolution du numérique ne tuera pas les médias traditionnels, chaque acteur devra juste s'adapter à un nouvel environnement dicté par les évolutions technologiques.

Si j'ai pris la décision de publier un tel article dans ma rubrique, c'est que j'en ai assez de cette jalousie débordante… vous avez du remarqué ces derniers jours cette haine qui existe entre journalistes (il n'y a pas que les politiciens qui se détestent). Il n'y a qu'à observer le clash d'hier provoqué sur Twitter suite à notre article "La Presse Bouge" pour se rendre compte de la haine viscérale que certains ont à notre égard. Il y a aussi ceux qui ont la grosse tête, ceux qui ne se prennent pas pour de la merde, mais ca c'est encore une autre histoire. Sorte de grands manitous de la Presse, ils se croient tout permis, leur parole est d'or et non, eux ne disent jamais de conneries, de mensonges…. ils ne font état d'aucunes rumeurs, ils vérifient chacune leurs informations, etc ! Bref, vous l'aurez compris: EUX SONT DES PROS, NOUS, NOUS NE SOMMES QUE DES PETITS CONS…

Et bien je suis au regret de leur dire que les petits cons, il va falloir les supporter encore un peu car nous sommes encore bien loin des objectifs que nous nous sommes fixés Il y a deux ans, juste avant mon départ. Et pour finir car j'en ai assez de ces journalistes à la mord moi le noeud qui font leurs pleunichards sur Twitter, je finirai mon article par cette observation très locale et très personnelle par dessus le marché:

Cela fait longtemps que les internautes calédoniens dénoncent les bêtises des “débiles-parlant-pensant” mais force est de constater de la recrudescence d’un tout nouveau genre de “race hybride”: le journaliste soit disant reporter qui créée l’information avec un vulgaire copier/coller sans comprendre le sens des phrases, donc débile ou alors judicieux pour créer une “peur” en créant l’information. Le journaliste, la présentatrice ou le présentateur du cirque journalier de 19h30 et autres messes des infos TV ou radio (en particulier le lundi matin sur RRB) qui est incapable de juger de la pertinence des informations, entre la “connerie hypnotique” et le réel. Cela dit, ils ont déjà une excuse… ces journalistes qui orientent les informations en “peur urbaine” et qui piochent dans le vulgaire ou le fait divers pour faire un peu d’audimat et la création pure et simple des informations, ils sont un peu perdus dans leur propre mensonge.

Existe-t-il encore des “journalistes” (entre guillemet par ce que ce mot est devenu un gros mot ou est devenu un mot tellement péjoratif, limite cerveau de poule ou l’encéphalogramme plat de l’activité intellectuelle) encore intègres? Qui ne DEFORMENT pas, qui ne CREENT pas, qui n’ORIENTENT pas, qui ne SPECULENT pas avec une vision partielle et partiale des informations.Pour y répondre arbitrairement, je dirais qu’ils n’en existent pas ou alors très peu en Nouvelle-Calédonie ! Après tout ce n’est que mon avis!

FRANCK