Profitant des commémorations du centième anniversaire de la Grande Guerre, le Président de la République essaie de se dépêtrer du marasme de la politique intérieure. Cérémonies.
Avec la volonté de redonner du baume au cœur à la relation Franco-Allemande, François Hollande a engagé depuis six mois un véritable marathon de commémorations aux côtés de son principal partenaire européen. Avec pas moins de quinze cérémonies depuis le début de l’année, François Hollande – en but avec une impopularité record – tache d’être à la hauteur de la fonction présidentielle. Raison pour laquelle, avec le président allemand Joachim Gauck ils se sont rendus à Hartmannswillerkopf ce week-end. Surnommé le « vieil Armand » par les Poilus, ce piton rocheux a été le théâtre d’intenses combats en 1915 et a donné l’occasion aux deux chefs d’Etat de réaffirmer leur « volonté de poursuivre l’aventure européenne »
Courage, commémorons !
Fragilisé par le manque de résultat d’une économie atone et par une situation sociale tendue, le locataire de l’Elysée a paru hésité quant au positionnement de la France sur les crises qui secouent actuellement l’Ukraine et le Proche-Orient. La montée du communautarisme mis en exergue lors des manifestations pro-Gaza et le récent sondage qui place Marine Le Pen en bonne position pour 2017 ont affaiblis un peu plus ce président qui se voulait « normal ». Raison pour laquelle François Hollande cherche, en multipliant les cérémonies, à capitaliser sur ces rendez-vous consensuels et républicains. Il se rendra ainsi prochainement en Belgique et à Meaux toujours à l’occasion des commémorations de la guerre 14-18. Une manière de se placer au dessus de la mêlée politique et d’espérer des jours meilleurs.
Non non, il y a encore les voyages à l’étranger, là où l’on n’a pas encore saisi la profondeur de son incompétence, et il peut donc encore faire illusion….aux frais des contribuables que nous sommes !!
Oh celui là , il n’est plus bon qu’a commémorer les stèles et à déposer des gerbes de fleurs !!!!