Concernant le retour du crâne d’Atai, les Nouvelles Calédoniennes s’étonnent dans leur édition du jour que « l’arène politique est cette fois restée muette ». En effet, aucune déclaration ni communiqué officiel n’a accompagné la cérémonie de l’arrivée des reliques sur le sol calédonien.

Après avoir rédigée des dizaines d’articles sur le sujet et couvert l’évènement jusqu’à la lie, la rédaction parait interloquée face à l’indifférence des responsables politiques et, à travers elle, de la population. Oubliant que celle-ci découle d’un principe simple : dans leur majorité, les Calédoniens ne se sont pas sentis impliqués par la remise par l’Etat des ossements du chef kanak disparu en 1878.

En cause, comme nous l’avions expliqué dans ces colonnes, le non-respect des chemins coutumiers effectués par le sulfureux Bergé Kawa, ses diatribes parisiennes contre la France et surtout l’idée généralement partagée – notamment par Charles Washetyne – que ces restes appartiennent exclusivement « aux familles, aux clans et pas au parti ». Une façon comme une autre de souligner l’empressement des Nouvelles à transformer une réconciliation coutumière et familiale nécessaire en un évènement purement médiatique.

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Cémoa

C’est vrai çà, ou on en est de l’affaire Tamaï, Lecren et Cie !

Mister Eric

L’an 2114 … on a retrouvé le crâne d’un certain monsieur Le Cren…

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