Le stagiaire des Nouvelles a encore frappé !

13h15 : Mise à jour de l’article :

L’article aura finalement été retiré à 12h47 ce jour.

Selon les premiers éléments de l’enquête, voici le résumé point par point que l’on peut faire de cette sombre affaire :

3h00 du matin : de retour d’un bar de la Baie des Citrons, le Webmaster des Nouvelles commet l’irréparable. Il met en ligne par erreur à la UNE du site un article vieux de six mois et lui trouve un titre grâce à un jeu de mot trouvé dans un paquet de Carambar en se disant « ben c’est rigolo ça dis-donc »

6h22 : Un internaute matinal s’aperçoit de la bévue et informe derechef la rédaction de Calédosphère.

6h23 : la rédaction de Calédosphère décide immédiatement d’en faire un article afin d’alerter les équipes responsables du seul quotidien du pays et ainsi de sauver son honneur.

7h04 : devant son bol de Nesquik, en lisant comme tous les matins Calédosphère pour s’informer de l’actualité, Patrick Blain le rédacteur en Chef des Nouvelles apprend ce qui se passe sur son site. Pris de panique il appelle le journaliste d’astreinte.

11h20 : en pleine trempette dans une piscine avec Simon Loueckhote, Rodolph (*prénom d’emprunt) le journaliste en question, découvre par hasard que son téléphone, dont l’abonnement est payé par le journal, a sonné 273 fois dans la matinée.

12h02 : armé de son seul courage, Rodolph dégaine son mobilis, écoute ses messages, apprend la tragédie et appelle le Webmaster des Nouvelles alors en pleine partie de Call Of Duty Modern Warfare.

12h45 : une fois sa partie terminée celui-ci se décide à modifier l’article en question en se demandant comment diable il a pu arriver là.

12h48 : Rodolph le journaliste se dit d’une voix meurtrie « ahou pas bon ça » et de désespoir se décide à finir sa Pina Colada avec Simon au bord de la piscine d’un hôtel de Nouméa.

Ainsi, l’article énigmatique « Dernière Brotade » sera resté en tout et pour tout seulement dix heures à la UNE.

La rédaction de Calédosphère tient donc à féliciter l’ensemble des équipes des Nouvelles Calédoniennes pour leur professionnalisme et leur réactivité sans faille et remercie celles et ceux parmi eux qui se tiennent informer de ce qui se passe sur leur site en lisant nos articles.

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7h00 : Un mystérieux article a fait son apparition à la Une du site des Nouvelles Calédoniennes ce week-end. Devant cette « Dernière Brotade », les internautes se perdent en conjectures… Serait-ce l’œuvre du stagiaire ?

Comme souvent avec le seul quotidien de Nouvelle-Calédonie, l’actualité est gérée en temps réel… ou presque. Dans un article publié en Une de son site, le folliculaire monopolistique titre énigmatiquement « Dernière Brotade » et explique :

Après cinq jours d’âpres discussions, les trois formations non indépendantistes signent un contrat de gouvernance solidaire

Les Nouvelles chercheraient-elles à replonger leurs lecteurs dans les pourparlers politiques du mois de juin 2014 ? Voire. Du côté des internautes et des abonnés du journal, on s’interroge :

« D’où sort cet article, à quoi fait-il référence ? que veut dire ce titre? …le site des Nouvelles a été piraté ?? (Caldozor) »

« A quelle page de l’édition papier ” se cache ” cet article publié le samedi 27 décembre 2014, à 3 heures ? (Scorpion) »

Plus opiniâtres, certains habitués estiment que les Nouvelles rendent là un hommage – volontaire ou non – à l’ancien haut-commissaire Jean-Jacques Brot que les journalistes de sa rédaction affectionnaient tant :

« Une JJ Brotade? (Snoopy) »

« Brotade ? qu’est ce que c’est que ces journaleux ? (Titanchois) »

En Week-end : y-a personne aux Nouvelles

L’article mis en ligne à 3h du matin dans la nuit de samedi à dimanche occupe ainsi la Une du site du seul quotidien du pays et s’il n’a aucun sens, cela ne semble pas gêner la rédaction. Il faut dire aussi que les week-ends sont sacrés pour la quarantaine de journalistes qui officient sans relâche toute la semaine pour débusquer l’information où qu’elle soit en Calédonie. De plus, il est bien connu qu’il ne se passe pas grand-chose le samedi et encore moins le dimanche. C’est ainsi que depuis que le monde est monde, du côté de la rue de Sébastopol, durant l’été, lorsqu’il fait beau, il n’y a plus aucun journaliste de disponible aux Nouvelles Calédoniennes. Mais de toute façon, comme disent les pigistes : « il reste toujours les réseaux sociaux pour donner de l’info ! »

Quoi qu’il en soit, si comme les internautes vous avez votre avis sur la question, n’hésitez pas à nous le donner par le biais des commentaires. Pour l’heure, la piste du stagiaire de 3ème est privilégiée !

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