Gwangyang style

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SMSP

André Dang, le Président Directeur Général de la SMSP et Ki-Mok Yun, vice-président de POSCO, ont procédé à la signature de l’accord d’extension de la capacité de production de l’usine de Gwangyang en Corée du Sud. La signature s’est déroulée en présence du président de la province Nord, Paul Néaoutyine.

Il y a deux ans, la SMSP et Posco signaient un accord d’engagement quant à la réalisation du doublement des capacités de l’usine de Gwangyang. Les mêmes se sont retrouvés ce matin au siège de la SMSP pour signer l’accord donnant le top départ à cette extension. Cette signature conclut deux années d’étude validées aujourd’hui, qu’il s’agisse de l’étude de faisabilité technique, du plan d’exécution ou de celui de financement. Tout est nominal, le projet peut donc être lancé. Et c’est une véritable révolution.

Objectif 54 000 tonnes

L’usine sud-coréenne de Gwangyang produisait jusqu’alors 30 000 tonnes de nickel, elle va passer maintenant à 54 000 tonnes, soit donc 24 000 tonnes supplémentaires. Pour ce faire il va falloir construite une seconde ligne de production, pour un cout total de 70 milliards de francs cfp. Cette ligne va comprendre un nouveau quai de déchargement, une aire d’acheminement, de stockage et de préparation du minerai et une seconde aire de séchage. Il va falloir construire également un troisième four rotatif et un second four électrique.

Accroitre l’extraction

L’usine sud-coréenne est alimentée par du minerai provenant de Nouvelle-Calédonie et qui lui est vendu par la SMSP. Jusqu’à l’accord signé ce matin, les mines de NMC produisaient 1,8 million de tonnes de minerai garnieritique. Pour parvenir à assurer la production de 54 000 tonnes de nickel, la NMC va devoir doubler ses capacités d’extraction. Cela va impliquer que tout le minerai, y compris le plus pauvre, soit pris en compte. Ce qui a fait dire ce matin aux signataires de l’accord entre la SMSP et Posco, que « cette décision d’extension était éminemment stratégique au profit du pays ».