Vincent Petrone, 43 ans, a été arrêté mardi dernier à l’aéroport de Bali, il était en possession de drogue. Si je me permet de relayer cette affaire, c’est que Vincent vivait entre Nouméa et l’Indonésie et je me rappelle l’avoir rencontré lors d’une démarche commerciale il y a quelques années. Se faire chopper avec 70 grammes de haschich dans l’estomac, c’est chaud, surtout quand on se trouve dans cette région du monde. Il a été inculpé pour trafic de drogue, un crime puni de la peine de mort en Indonésie. Ce dijonnais de 43 ans crie aujourd’hui à l’aide… À sa demande, la famille de Vincent Petrone, a été reçue vendredi dernier au cabinet de François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, en Côte-d’Or (21). C’est ce qu’annonce la Ville dans un communiqué diffusé aux médias, vendredi 1er février 2013. « Elle a souhaité témoigner de sa détresse.
La valeur de la drogue à la revente est estimée à 3.000 euros, selon le responsable de la douane à l’aéroport de Bali. Vincent P. assure pour sa part que le haschich était destiné à sa consommation personnelle. Reste que le trafic de drogue est puni de la peine de mort en Indonésie. Vincent P. pourrait être jugé d’ici un mois ou deux. En attendant, il a été incarcéré à la prison de Kerobokan, à Bali, qui abrite déjà plusieurs Occidentaux condamnés pour trafic de drogue, dont certains à la peine de mort.
Du côté de la famille de Vincet Petrone, beaucoup d’inquiétude à l’image de sa sœur, installée dans l’agglomération de Dijon.
« Mon frère et moi avons été élevés dans du coton, et il a quitté la maison très jeune après une première rupture… Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, ça fait longtemps que je ne le connais plus vraiment. Il y a quelques années, il y avait eu une cassure avec la famille lors d’un de ses retours en France. Aux dernières nouvelles, il vivait à l’étranger, à Nouméa puis en Asie. Je ne sais vraiment pas pourquoi il a fait ça, c’est une grosse connerie… Je ne comprends pas, c’est quelqu’un de travailleur, un plaquiste qui a des mains en or… »
