Les forces de l’ordre australiennes sont intervenues contre l’homme armé qui a retenu une trentaine de personnes pendant plusieurs heures au café Lindt de Sydney en Australie. Il s’agirait de Man Haron Monis qui a été tué pendant l’assaut ainsi que deux otages. Quatre blessés dont un policier seraient à dénombrer.
Les images ont tourné en boucle pendant des heures sur les chaines d’actualités en France et dans le Monde, comme si le temps de l’information avait disparu pour laisser place à ce dramatique acte terroriste en direct LIVE. L’Australie se réveillera quoi qu’il arrive sous le choc ce mardi matin car le Pays était loin de s’attendre à un tel scénario terroriste.
Les autorités australiennes affirment avoir identifié le preneur d’otages. Selon The Sydney Morning Herald , il s’agirait de Man Haron Monis. Cet homme australien de cinquante ans originaire d’Iran était connu des services de police à plus d’un titre. D’abord, pour avoir envoyé il y a sept ans des lettres offensantes aux familles de soldats australiens morts. L’année dernière, il a été accusé de complicité dans le meurtre de son ex-femme. Enfin, plus récemment, il a fait l’objet de près d’une cinquantaine d’accusations d’agressions sexuelles survenues à l’époque où il se présentait comme un « guérisseur » pratiquant de la magie noire.
Des vidéos des otages ont circulé au fil de la journée sur Internet. L’on y découvre des femmes rappeler une nouvelle fois les demandes du preneur d’otage: il souhaite parler au Premier ministre et qu’on lui apporte un drapeau de l’Etat islamique. D’autres images montraient des clients à l’intérieur du café, debout les mains appuyées contre les fenêtres. Un drapeau noir et blanc du même genre que ceux utilisés par les djihadistes de l’Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie était brandi par un membre du personnel et une autre femme. Selon la presse australienne, il s’agit de la Chahada, la profession de foi de l’islam qui dit : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son messager. »
Les infos ont vraiment du mal à filtrer depuis l’assaut, aucun communiqué officiel n’a d’ailleurs été donné par les autorités australiennes. Les démineurs font leur travail afin de chercher une ou plusieurs éventuelles bombes. Enfin, une enquête minutieuse va désormais se mettre en place pour déterminer si cette prise d’otage est un acte isolé émanant d’un homme dérangé ou est-ce qu’elle a été planifiée par une branche terroriste.
