Gomès leur a mis un sacré kakoun !

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revolution nouvelle caledonie

Dans la 1ère scène du film de Sergio Leone, « Il était une fois la révolution », l’un des deux héros, Juan Miranda, jambes écartées, bien ancré dans le sol, pisse sur une fourmilière, y semant une indescriptible panique. Je ne peux m’empêcher de me remémorer la scène, à voir dans quel état d’affolement sont plongés le RUMP et le MPC et comment, réagissant à la proposition Gomès, ils courent dans tous les sens et tentent en vain d’endiguer le flot qui les submerge !

On pourrait se contenter de sourire à la vue de ce spectacle désolant et cocasse, si nous n’étions frappés par la fadeur de la réaction, l’indigence des commentaires, la médiocrité des arguments avancés par le Rump et le MPC pour contrer le leader de Calédonie Ensemble. Même Élisabeth Nouar dans sa chronique-nique, lance la charge et donne le ton, mais s’échoue mollement en vaguelette au pied de la muraille. Elle et quelques autres n’ont donc à objecter que deux choses à Gomès : « c’est un non-événement » et, « on l’avait dit avant » ! Fichtre, si nous eussions voulu nous garder de Gomès, nous voilà bien avancés avec une telle armée de stratèges et de penseurs pour nous protéger ! Le côté « il ne s’est rien passé » et « nous preum’s », d’un ridicule confondant, sonne creux et montre à quel degré d’enfoncement dans la vase de la mangrove politique, le Rump et ses succédanés, en sont arrivés.

À croire qu’ils n’avaient rien vu venir, rien imaginé, rien anticipé et que Gomès, qui les avait pourtant prévenus, les a pris par surprise. Ah oui, son kakoun les a laissés groggy… Pour preuve cette réunion convoquée en catastrophe dimanche soir par Cynthia Ligeard, cette sorte d’Édith Cresson calédonienne qui en quelques mois de présidence à la province Sud a fait plus de mal à la cause des femmes en politique qu’un bataillon de machos cubains… Un jus de crânes vides et dont il n’est rien sorti de judicieux, de sensé, de construit. La petitesse de la contre-attaque est confondante et laisse le champ libre et pour un moment, à Calédonie Ensemble.

La vérité de la proposition Gomès, c’est qu’elle dévoile au grand jour l’inanité du Rump et du MPC, arrivés au bout de l’exercice, usés et déformés par le pouvoir, n’ayant plus rien à dire. Alors ils s’agitent sur le net, investissent la toile et font croire qu’ils « furent 5000 en arrivant au port » en multipliant les pseudo… En propos liminaire, je parlais des fourmis, il y a également un aspect « Gulliver et Lilliput » dans ce à quoi nous assistons depuis samedi dernier. Certes, ils vont avoir le temps pour trouver autre chose, peaufiner un discours, imaginer une stratégie, mais en politique comme en boxe, c’est celui qui frappe le premier qui prend l’avantage. Je ne suis pas certain en définitive que le Rump et les autres se remettent tout à fait de ce qu’ils ont mangé le week-end dernier…

Captain Cap