Le billet d’humeur de François Eïra Kare

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Le traitement des « faits divers » dans le seul et unique quotidien de la place des cocotiers.

Nous savons que les « faits divers » est un produit d’appel dans les médias et fait l’ouverture des supports. Le titre est souvent du registre du sensationnel, qui attire le regard et l’approche pernicieuse des lecteurs. L’objectif n’est pas vraiment de promouvoir à la compréhension d’un événement, d’une situation dramatique.

Le seul quotidien de la place des cocotiers privilégie le sensationnel comme les revues « people » ou comme une célèbre magazine « détective ». La différence avec les Nouvelles calédoniennes et le magazine détective..c’est l’analyse d’une situation avec comme fil conducteur l’intrigue à la limite de l’enquête policière. Qui privilégie l’investigation, mais nous restons toujours dans le sensationnel…c’est la marque de fabrique du magazine « détective ».

Celui, qui est en charge de la rubrique des faits divers dans le seul quotidien de ce pays insulaire, n’est rien d’autre que l’ordure des poubelles calédoniennes, (initiales supprimées). Ce pseudo journaliste ne décolle jamais son cul de son fauteuil. Sa méthode de « travail » est très simple, coup de fil à la gendarmerie, chez madame la procureur et quelques « témoins » par-ci,par-là.

Pour avoir des « informations »sur un événement qui fait l’actualité et l’ouverture aguicheuse, pour les consommateurs de sensation forte. L’affaire d’Orphée BOUNDRY et récemment le drame de Kurûrâ démontre une fois de plus le relativisme des poubelles calédoniennes. La première page de l’édition aujourd’hui et celle d’hier, illustre parfaitement la « déontologie journalistique » de l’ordure (initiales supprimées).

En lisant les deux articles sur le drame de Kurûrâ aucun élément n’amène le lecteur à la compréhension d’une situation. Nous sommes très loin de l’analyse…et la vie et la dignité d’un homme et sa famille jeter en pâture.

Le titre « conflit foncier » est une nébuleuse qui renferme les présupposés que les poubelles calédoniennes exploite dans sa rubrique « faits divers ». Dans les médias locaux nous avons pas à faire à la prise de distance, la circonspection, mais beaucoup plus dans le voyeurisme. C’est ce qui privilégie l’ordure des poubelles calédoniennes, (initiales supprimées).

François Eïra Kare

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Créateur le 18 octobre 2006 du blog Calédosphère, Franck Thériaux est papa à temps plein d'une petite fille née le 1er Juin 2012. Selon son entourage, il passe beaucoup trop de temps sur internet… Membre émérite de la rédaction, il vit aujourd'hui en métropole après 23 belles années passées sur le Caillou. Il est en contact quotidien avec l’équipe et continue à participer à la vie de son « bébé numérique »