Devoir de mémoire

Ce 8 mai, les autorités civiles et militaires se sont retrouvées autour des monuments aux morts pour commémorer le 68ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. À La Foa, Moindou, Koné, Dumbéa ou Le Mont-Dore, on a fleuri le souvenir des morts pour la France, de même à Nouméa.

Il y a 68 ans ce 8 mai, l’Allemagne nazie capitulait et cet acte mettait fin au plus effroyable conflit qu’ait subi l’humanité. C’est cette capitulation dont on s’est souvenu ce mercredi autour des monuments aux morts. À Nouméa, le général de brigade Parmanti, commandant supérieur des FANCS a présidé une cérémonie à laquelle ont pris part les deux députés, Philippe Gomès et Sonia Lagarde, le Haut-commissaire Jean-Jacques Brot, le président du gouvernement Harold Martin, le maire de Nouméa Jean Leques. Après la revue des troupes et une remise de décorations, les autorités ont ensuite procédé à un dépôt de gerbe. Lors de cette commémoration, les ordres du jour du général de Gaulle et du général de Lattre de Tassigny, en date du 9 mai, ont été lus, « célébrons votre Victoire, y proclame de Lattre, victoire de Mai, victoire radieuse de printemps, qui redonne á notre France, la Jeunesse, la Force et l’Espoir ». A également été lu le message du ministre délégué aux anciens combattants, Kader Arif.

La Calédonie en guerre

Cette commémoration a permis de rappeler le souvenir des Calédoniens morts pour la France durant le second conflit mondial. La Calédonie aura été engagée dans la guerre sur le plan intérieur, premier territoire à rejoindre la France Libre, puis à partir de mai 1942, en étant la base arrière de l’armée américaine dans la guerre du Pacifique contre les Japonais. Engagée également sur les théâtres d’opérations grâce au bataillon du Pacifique dans lequel plus de 300 Calédoniens ont servi et qui se battra en Lybie, en Tunisie, mais également en France et jusqu’en Allemagne.