Dans le cadre de la lutte contre la vente illégale d’alcool, la direction de la sécurité publique a effectué une vaste campagne de destruction de boissons alcoolisées ayant été saisies par les services de police.
Celles-ci ont été confisquées au cours de contrôle dans des ventes dites « à la sauvette » qui se sont développées depuis l’interdiction de vente d’alcool dans l’agglomération les week-ends ainsi que les mercredis après-midi.
Thierry Bourrat, chargé de communication de la sécurité publique, évoque une augmentation sensible de ces saisies d’alcool : « Depuis le début de l’année nous en avons saisi 3169 (NDLA : canettes) qui sont actuellement détruites sous nos yeux par les prisonniers de la RAPSA en fin de peine ». C’est trois fois plus, a-t-il indiqué, que pour l’ensemble de l’année 2012.
L’association chargée de la Réhabilitation de Personnes issues du Milieu Carcéral (RAPSA) a elle encadré les détenus, dont certains ont justement été condamnés pour conduite en état d’ivresse. Ils ont dû détruire eux-mêmes l’ensemble des marchandises saisies sous le regard des forces de l’ordre.
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C’est amusant çà! La procureure interdit (et sanctionne en cas de désobéissance) à un policier de vider la canette d’un poivrot sur la voie publique, mais l’autorise pour un repris de justice?
Ce doit être un véritable calvaire pour ces “destructeurs de canettes” de voir le liquide blond couler dans la bouche d’égout et disparaître dans ce doux bruit de ruisseau et cette bonne odeur de houblon enivrante!
Cela devrait être interdit de faire pratiquer de tels travaux à des gens en cours de réinsertion. Mais que fait la ligue des droits de l’homme pour tolérer une telle exploitation digne d’un “supplice de Tantale”!