C’est une figure contestée du syndicalisme Calédonien qui vient de disparaître. Il fut pendant longtemps à la pointe de la contestation, comme numéro deux de l’USTKE derrière LKU. A ce titre, il sera des principaux combats de la centrale syndicale indépendantiste.
Jusqu’au bout Gérard Jodar défendra des méthodes de revendication contestées parce que radicales. Partisan du rapport de force dans les négociations et les relations avec les institutions, le patronat et les autres organisations syndicales, il sera considéré jusqu’à la fin de sa vie comme le représentant d’un syndicalisme dépassé.
Une fin dans la solitude
Après avoir été pendant très longtemps le lieutenant de Louis Kotra Uregei, il se fâchera avec ce dernier, avec lequel il ne partagera plus les mêmes idées et les mêmes vues sur l’action syndicale. Cela lui vaudra l’exclusion de l’USTKE.
La grève dure à Aircal lui vaudra une condamnation et une incarcération. Ce combat de trop le rejettera dans l’isolement le plus total, en dépit de sa tentative de recréer un syndicat. Gérard Jodar combattait également contre la maladie qui, finalement, l’a emporté. Cependant on ne pourra pas nier que Gérard Jodar aura été toute sa vie un homme de conviction.
Tout ça pour ça….on est peu de chose au final….
Dis-moi Quo vadis, quand je clique dans les derniers commentaires sur ton pseudo, je tombe chez moi… !!! Tu me suis ou quoi ? 🙂
Est-ce que toi cela te fait pareil et peux-tu rentrer dans mon profil ?
J’ai en revanche un peu plus de mal avec les commentaires de Loulou et de Marie Pierre qui s’en lavent les mains après tout ce qu’il a fait pour eux …
Nous n’avions pas les mêmes convictions, loin sans faut. Je pense même avoir fulminé de nombreuses fois devant certaines de ses actions.
Mais je respecte l’homme de conviction qu’il a été.
Alors respect pour le monsieur, et bien le bonjour là haut.
Je ne résiste pas :
“On peut calculer la valeur d’un homme d’après le nombre de ses ennemis et l’importance d’une oeuvre d’après le mal que l’on en dit. Les critiques sont comme les puces, qui vont toujours sauter sur le linge blanc et adorent la dentelle” (Flaubert)
Le problème de Jodar ne semble pas être la quantité d’ennemis mais leur … qualité.
🙂
Quoiqu’ait été Gérard Jodard, il a mené avec l’USTKE des revendications syndicales qui ont donné un coup de pouce aux intérêts des salariés de ce pays: sûrement que les méthodes utilisées n’étaient pas en adéquation avec les mentalités pacifiques des Calédoniens mais la conviction avec laquelle il a conduit ce combat a bousculé les politiques sociales alors en place et accéléré les attitudes négociatrices de partenariat entre les syndicats de patrons et ceux représentants des salariés merci camarade
Un peu de respect pour son épouse et ses enfants.
Merci
les auteurs des commentaires haineux feraient bien de se taire. Imaginez que vous perdiez votre enfant, ou un de vos proches que vous affectionnez particulièrement….Imaginez que la mort de cet enfant ou proche soit appréciée et critiquée de la façon dont vous le faites envers Gérard…
Vous ne l’avez jamais approché ni fréquenté Gérard, NON? Vous ne le connaissiez qu’au travers de son engagement syndicale, OUI? alors fermez vos gueules et pleurez lorsque le malheur vous touchera…………
Rien ne touche un con, et c’est pour ça qu’il est con…
Donc, le mieux dans la vie, c’est d’être un touche à tout ?
Bien dit en tout cas je vais boire un coup à sa mémoire et toc …Et à la votre aussi à ceux qui n’ont jamais lutter ni combattu et ki se cache derrière leur clavier ( la critique est tjrs facile qu’on se le dise ) a bon entendeur
Helas pour le pauvre Jodar, il aurait du savoir que la révolution cesse dès l’instant qu’il faut se sacrifier pour elle.
Meme les ” Un tel personnage ” ont droit à un respect saluons ici le Combattant simplement le combattant …