Le BTP est en crise et s’alarme de la situation. Les pouvoirs publics sont intervenus pour aider ce secteur de l’économie, pourvoyeur d’emploi. Mais les entreprises jouent-elles le jeu ? Pas si sûr…
La défaillance ! En matière de chantiers et de travaux, le terme revient désormais de plus en plus souvent et il semble être devenu une constante dans le BTP. Autrefois sur un chantier, il fallait prendre en compte les intempéries qui pouvaient provoquer des arrêts et des retards, désormais au problème des intempéries qui demeure, s’ajoute celui des entreprises défaillantes. En matière de construction, un grand nombre d’entreprises ne parvient pas, pour des raisons diverses, à aller jusqu’au bout du travail. Du coup, le maitre d’œuvre se trouve embarrassé et le chantier arrêté. C’est le cas récemment de la poste de pont des Français qui ne sera livrée sans doute qu’à la mi-2014 au lieu de cette année.
Sous silence
Cette question de la défaillance des entreprises à laquelle sont confrontés notamment les bailleurs sociaux SIC et FSH, n’est que très rarement évoquée par le BTP. Le secteur sait bien que cette situation est préjudiciable et écorne sérieusement l’image de toute une profession, d’autant que ces affaires finissent pour la plupart au tribunal. En effet, comment justifier 1 500 suppressions d’emploi, alors que dans le même temps des entreprises ne sont pas en mesure d’assurer le travail sur des marchés qu’elles ont pourtant décrochés ?
Ah çà, c’est le côté bénéfice de la crise, çà fait le ménage et y’a des coups de balais. Les plus merdiques dégagent et il ne reste que les plus sérieux. (ben oui, on peut pas tout avoir)
ben généralement on te demande un peu l’historique de tes réalisations aussi, ainsi qu’un inventaire des moyens et matériels, des ressources humaines … Mais bizarrement ça marche quand même pas … faut dire que la “filière” est bien organisée … un peu dans le genre “experts” / garagistes .
Tout à fait, ça frôle la Mafia tout ça.
Si le prix normal d’un bâtiment est 50 millions, que le commanditaire n’a 25 millions de budget et qu’il choisit un prestataire à 20 millions… Faut pas s’étonner que ça merde. Après les retards, les pénalités,les merdouillages divers: le bâtiment finit toujours par coûter son prix véritable… un peu plus forcément… le coût de la connerie!
Clark, y’a deux types d’entrepreneurs, celui qui connait bien son métier et celui qui connait bien l’élu en charge du dossier.
C’est aussi simple que ça vieux.
“Les entrepreneurs trop chers, même si c’est justifié, n’ont pas de travail. alors ils resserrent les coûts!”
Oui et tu as aussi de connards auto-proclamé “entrepreneurs” qui cassent les prix sous l’oeil complaisant d’un organisme de contrôle qui ferme les yeux sur leur niveau d’incompétence flagrant.
C’est vrai aussi… C’est une plaie du bâtiment.
Les vrais responsables dans cette affaire sont les organismes de contrôle qui sont de toute façon inattaquables.
Le jour que l’on fera des expertises sur les experts, les choses bougerons.
Oui, ils sont controlés par qui les experts?
Et comment ça se passe en métropole, est-ce que les experts sont controlés en métropole?
Ben moi je peux te dire qu’en métropole j’étais souvent contrôlé, au même titre que les autres corps de métier, par la sécurité sociale (casques, chaussures, lunettes et tout le toutim et qu’au niveau construction le représentant de l’archi ou/et de l’entreprise générale étaient très présents, et plutôt rigoureux.
En Calédonie… Jamais !
Pour info ma sarl à vécu 12 ans en France et 12 ans ici…
Les relations Maitre d’oeuvre/Maitre d’ouvrage sont (trop) souvent conflictuelles pour la simple raison que les contrôles sur certains chantiers sont du n’importe quoi. Entre m’enfoutisme, incompétence et/ou collusion avec l’entrepreneur, j’ai personnellement assisté à des visites de chantier qui étaient hallucinant en matière de connerie.
Alors évidement à la fin tout ce beau monde se retrouve au tribunal pour mal façon, hors délai, sur-travaux ou souvent le mot incompétence est de mise.
Je crois que qu’il faudrait gratter du côté des “experts” pour trouver des explications.
Un gros chantier signé, c’est souvent un gros acompte de départ.
Le chantier démarre avec une bétonnière et une pelle rétro qui n’ont plus d’âge et qu’il faudrait changer, trop peu d’étais et de serre-joints, des planches de coffrage bouffées aux mites, un sous-effectif en personnel sous qualifié (et de toute façon sous-payé) et plein d’autres choses, mais, mais, mais aussi…………..
Un F150 neuf, le dernier Iphone, le gros Seedoo, la 250 cross pour le grand, le quad pour le petit, et 3 semaines de vacance sur la Gold coast !
Vivement la première situation qu’on puisse se payer Bali !
Et lors d’un contrôle de chantier par un “expert” tout le monde ferme sa gueule.
Ca s’appelle : “Avoir les z’yeux plus gros que le ventre !”
(Avant d’avaler une noix de coco,
il fallait penser plus tôt à son cul !…)