Mise à part l'annonce par Jean-Marc Ayrault du 4 mai 2014 comme la date officielle des futures élections provinciales et la remise du rapport des experts sur l'avenir institutionnel, ce comité des signataires aura surtout permis à une soixantaine de responsables politiques – dont le coût total du déplacement a été estimé à plus de cent millions de francs – de se réunir sous les ors de la République, notamment dans la petite salle de la Chapelle de l'Hôtel de Cassini, à 500 mètres de Matignon.
Pas de polémique
Le bilan de ce 11ème comité des signataires est désormais connu. Des "débats apaisés", une "bonne ambiance", sans "polémique", de ces formules d'usage que les médias traditionnels répètent en boucle depuis ce week-end on retient surtout qu'il ne s'est pas passé grand chose au cours de cette réunion présidée par le premier ministre. Mise à part la remise officielle du rapport des experts qui doit présenter de manière objective les différentes hypothèses d'aboutissement de l'Accord de Nouméa, les participants ont évoqué la formation des calédoniens aux fonctions d'encadrement et la stratégie nickel. Les autres sujets débattus sont ceux qui occupent déjà l'actualité politique calédonienne depuis plusieurs mois, voire plusieurs années pour certains d'entre eux: drapeau commun, accompagnement des transferts de compétences, article 27 ou plafonnement des frais bancaires.
Un petit tour et puis s'en vont
Pragmatique, le président de la province nord a d'ailleurs déclaré au sortir de la réunion que le comité "ne pouvait pas aller plus loin, c’est-à-dire acter les avancées et conserver le rôle du comité. Une fois les élections passées, on se retrouvera pour redynamiser tout cela". Une façon très diplomatique de dire que rien n'a été acté. Car Paul Néaoutyine, comme l'ensemble des personnalités venues à Paris pour l'occasion, savent bien qu'à quelques mois des élections provinciales des discussions sur l'avenir institutionnel ne pouvaient pas se tenir. C'est donc le statu-quo qui a prédominé et, comme à chaque fois, les participants s'estiment tous satisfaits du relevé de conclusion. Pas évident en revanche que ce soit le cas de l'opinion publique qui estime de plus en plus, et non sans raison, que le coût financier de cette grande messe institutionnelle est devenue proprement indécent.
no comment
Ah bon une évidence…aux frais des contribuables!!!
il aurait fallu tous les laisser au musée du quai Branly…
pace salute
Il y a eu au moins 4 avancées: les travaux préparatoires aux transferts de l’art. 27, la vision pays nickel qui est un préalable sans le gros mot, un IUT interne à l’université pour les formations courtes et techniques et l’annonce du toilettage des listes électorales. Sur la question institutionnelle, je vous renvoie au site de l’université où le rapport Soucramanien et ses insuffisances est commente http://larje.univ-nc.nc et aussi RV le 24/10 à 17h30 au congrès de la NC.
En l’occurrence, l’appellation ” avancées ” n’engage que vous monsieur Chauchat…
Créer un IUT pour l’université la plus nulle de France et de Navarre, qu’elle avancée spectaculaire…. encore du gaspillage d’argent publique donnée aux incompétents qui gèrent l’UNC pffffffffffffff
Et si on empaillait les signataires
et qu’on les expose au musée du Quai Branly
avec les vieux souvenirs d’une époque révolue ???…
(Ca amortirait p’têt un peu les frais de ce déplacement inutile !)
A PARIS également, vient d’être inaugurée une exposition sur l’art kanak. Combien a-t-elle coûté à la NC (préparation et voyage de la délégation) ?