Loyalistes : vers l’union ?

Au sortir de ces élections provinciales, il semble que des approches, voire des contacts, ont eu lieu entre les partis loyalistes afin d’envisager la suite des opérations et la mise en place des institutions.

Calédonie Ensemble aurait déjà eu des contacts avec le FPU et l’UCF afin de mettre en place les premières réunions visant à trouver un terrain d’entente. Il s’avère que ce 11 mai, les faits ont donné raison à Philippe Gomès qui, pendant la campagne, avait prédit qu’aucun parti n’aurait suffisamment de poids pour gouverner seul et qu’il lui faudrait tendre la main. En dépit d’une victoire que même Cynthia Ligeard a qualifiée de « très nette », Calédonie Ensemble ne peut diriger seul les institutions, ne pouvant compter à l’heure actuelle sur aucune majorité stable. Il en est de Calédonie Ensemble comme du FPU et de l’UCF qui vont devoir composer pour faire face aux 25 indépendantistes au congrès. Encore faut-il savoir sur quoi ces trois partis peuvent s’entendre et pour mettre en œuvre quel programme ?

La quadrature du cercle

Au-delà des responsabilités qui pourraient échoir à tel ou tel, entre la province, le gouvernement et le congrès, la question s’entendre est de trouver suffisamment de points d’accord ou de convergences pour s’entendre et dégager une majorité. Cette majorité éventuelle devra également se révéler réellement solide pour ne pas réitérer l’expérience de 2011 où, sous le coup du drapeau, l’Entente Républicaine a volé en éclat au profit de la coalition avec l’UC et le Parti travailliste. Cette nouvelle alliance des loyalistes, en dépit du fait que tout le monde s’accorde à dire qu’elle est nécessaire, s’apparente pour l’heure à la quadrature du cercle. Chacun devra prendre ses responsabilités sur le chemin du compromis et du consensus.