Parce qu’ils n’ont pas franchi le seuil de liberté, de bonheur profane, ni renoncé au joug des dieux, des superstitions, de la foi intégriste, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils ont tout pris et veulent tout garder, fortune, pouvoir, barrières et tant de barbelés, parce qu’ils préfèrent les fraternelles égoïstes, les coups opportunistes aux rêves de soleil et d’horizons ouverts, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils n’ont pas voulu et ne voudront jamais fondre dans le creuset des hommes leur terre, leur loi, leur clan, leur âme, leur peuple élu et tous leurs totems, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils préfèrent l’oubli, et préféreront toujours les jeux, les fêtes et les rires faciles aux pensées difficiles, à l’angoisse de regarder, de savoir, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce que la haine, la vengeance, la violence, n’ont jamais reculé et ne feront que croitre au long des démissions, des renoncements, de la faiblesse et de la lâcheté, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils préfèrent les chants, les danses, les habits du passé, parce qu’ils préfèrent les rengaines aigries, un bijou cloisonné, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils préfèrent les chefs, les ordres apaisants, la servilité et la paix du collier, à la joie souveraine, à la peur d’être soi et de devenir libre, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce qu’ils veulent des choses et encore d’autres choses et les choses des autres sans la volonté de jamais devenir autres, il n’y aura pas de jours heureux.
Parce que le monde se fout de ce bout de caillou de bout du monde, de cet éden où ils peuvent bien se détester et s’entretuer, s’ils sont assez fous pour se détester et s’entretuer, il n’y aura pas de jours heureux.
Rien n’est jamais acquis à l’homme / Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur / Et quand il croit / Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix / Et quand il croit serrer son bonheur il le broie / Sa vie est un étrange et douloureux divorce / Il n’y a pas d’amour heureux.
Sa vie / Elle ressemble à ces soldats sans armes /Qu’on avait habillés pour un autre destin / A quoi peut leur servir de se lever matin / Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains / Dites ces mots Ma vie / Et retenez vos larmes
Il n’y aura pas de jours heureux…
Jeffrey Tardy
Je suis tout-à-fait d’accord avec Tardy. Comme on dit dans certains endroits du monde : “cinq singes + un babouin = un pays en feu”.
Ouais !
Les prix grimpent, la démocratie en vrille,
Néa inapprochable, la ruralité moribonde,
des squatts de “standing”, les plages bétonnées,
les mines du grand Sud et E. Gay comme député…
Ca fait vraiment envie !
(Notre avenir est derrière nous
et j’comprends qu’les gosses ne veulent plus revenir)
ouais rigo t’as raison on vit super bien a la capitale entre les agressions verbales et physiques, les incivilités, les ivrognes, les vols, les casses, les tags, les caillassages, les tarés de la routes, les tarés de la sono……etc, oups j’allais oublier le camps est plein a craquer, alors on vie, moins bien qu’il y a 10 ou 20 ans mais on est encore en vie…..y’avait un mec qu’avait dit que le coup des 2 drapeaux permettraient d’apaiser les consciences……ben apparement il s’est un peu trompé
“Camus adepte de la culture indigène, la coutume, comme Frogier, étonnant non?”
C’est la plus idiote tentative de récup que j’ai jamais lue. Camus et Frogier dans la même phrase, fallait oser l’écrire !
Et d’ailleurs Frogier est uniquement adepte de lui-même, et vous le savez parfaitement, Rigoberto.
Inforétif, le coup de Frogier c’était pour déconner, t’étais déjà rétif à l’info, te voilà rétif à l’humour.
Rigoberto j’avoue que je devrais être plié en deux chaque fois que je te lis…mais pas pour la raison que tu crois, juste pour ton humour involontaire.
http://www.lnc.nc/article/pays/hienghene-privee-d%E2%80%99epicerie
Hienghène privée d’épicerie
Publié le vendredi 06 janvier 2012 à 03H00
« Les habitants de Hienghène n’ont plus d’épicerie. Gérant durant sept ans, Léopold Rudel vient de fermer boutique après avoir reçu des menaces de mort. Il repart « écœuré » sur son île d’origine, en Martinique, après quarante-deux ans sur le Caillou. »
Oui oui… ça doit se passer dans les « steppes »…
Ou bien Les Nouvelles ont dû rêver …
Taper la requête « agression » sur le site des Nouvelles est fort édifiant…
15 pages et 300 articles…
Mais faut pas généraliser ! Tout va bien 🙂 !
http://www.lnc.nc/recherche/agression
“Taper la requête « agression » sur le site des Nouvelles est fort édifiant…”
………
Ben tape la requête “métropolitain”, mon con, et t’auras toutes les réponses à tes questions…
Ce dont tu parles est une partie de la réalité sans nul doute. Est elle la réalité pour une majeure partie des Calédoniens, j’en doute…
Ta généralisation de l’apocalypse social en Calédonie reste de l’ordre du phantasme…
Un petit peu d’Effexor, du Prozac, une bonne bourre et une bonne biture de temps en temps te permettraient de relativiser au lieu de t’enflammer tout le temps !!!! Et surtout de jouir de la vie plutôt que d’en être apeuré de la sorte.
Tiens, on dirait du Francil Cabrel.
En moins bien, mais j’aime bien quand même ces chansons mures de lamentations… 😉
Ecoute Yukata Tardy, si tu rampes bien et si tu la fermes t’auras droit à un joli placard, et à des sucettes, un voyage tous les uns pour le congrès des maires ou bien si tu es très très gentil et que tu dis que Pétélo est un king, pour aller serrer la pince à Nicolas, comme les autres.
Tu vois: une vie pleine de possibilités !
Jeffrey, ta photo en référence à la planète des singes, c’est comme la SLN dans Nouméa, une verrue mal placée, nauséabonde et nuisible pour la santé.
Le reste de ton texte n’engage que ta vision des hommes de ce pays plus abstraite que réelle, plus haineuse que de bonne volonté. Dommage qu’un tel talent d’écriture ne sache plus faire le lien entre le monde aride des idées et la vie réelle et concrète pleine de possibilités… Tu me fais penser au livre d’Herman Hesse, “le loup des steppes” .
Je te souhaite tous les jours heureux que tu mérites.
hum, what else ?