L’intervention du vice-président du RUMP et premier adjoint au maire de Nouméa Gaël Yanno était très attendue suite à la démolition des cases. Il s’explique sur les ondes de Nouvelle-Calédonie Première en répondant aux questions de l’animateur et des auditeurs.
Pendant ce temps là, le Comité 150 ans après diffuse un communiqué qui envahit la toile, je le partage avec vous pour que nous puissions également en parler
Dans le cadre de la décolonisation voulue par l’Accord de Nouméa qui doit mener le pays kanak à son émancipation et à sa pleine souveraineté, le “Comité 150 ans après”, trouve son origine au sénat coutumier, à travers le CNDPA, œuvre dans ce sens.
Le 24 septembre 2003 a marqué le 150e anniversaire de la prise de possession du pays par la France. Pour cet anniversaire, le MWA – KAA (porté par 25 000 personnes) a été implanté à Nouméa, “pour remettre l’esprit de l’homme du pays à sa place”.
Dans la continuité du 24 septembre 2003, le “Comité 150 ans après” a organisé chaque 24 septembre sur un thème permettant de mesurer le chemin parcouru jusqu’au terme du processus de l’Accord de Nouméa. Ainsi, chaque année a été célébré autour des thèmes suivants :
– 2004 : la pirogue .
– 2005 : le barreur .
– 2006 : le pacte citoyen .
– 2007 : l’arbre de la parole .
– 2008 : l’appel des clans .
– 2009 : le comité citoyenneté (en partenariat avec le gouvernement de Nouvelle-Calédonie)
– 2010 : l’universel est dans la case
– 2011: le drapeau (“rendre le pays à l’homme de l’endroit” : pose, à Balade, d’un drapeau sculpté 1 t.2)
– 2012 : le nom du pays : KANAKY (avec l’opération “la tribu dans la ville” installée en baie de la Moselle)Le “Comité 150 ans après” indique qu’à chaque célébration du 24 septembre, les démarches coutumières ont été effectuées, dans les règles, auprès des autorités coutumières du pays que sont le sénat coutumier et les conseils coutumiers de chaque aire coutumière . S’agissant plus particulièrement de l’organisation du 24 septembre 2012, et dans le cadre de l’organisation du mois de la citoyenneté en partenariat avec le gouvernement du pays, plusieurs réunions ont été organisées avec le gouvernement via le comité citoyenneté, la mairie de Nouméa, et le représentant de l’Etat. Cette démarche n’a pas été comprise du côté de nos interlocuteurs, pour divers raisons : les échanges ont permis d’aboutir à un accord pour la réalisation, de manière temporaire, à cet endroit de la baie de la Moselle, de l’opération “la tribu dans la ville”, puis, de manière définitive, au Quai F.E.D (Procédure administrative de mise à disposition du terrain engagé. Réunion technique à la demande du Comité 150 ans après.. tenue dans les locaux du gouvernement en présence des collaborateurs du Vice-Président du Gouvernement de la Nouvelle Calédonie, Mr TUYENON Gilbert).
L’accord signé entre les parties (le “Comité 150 ans après..”, le gouvernement du pays, la commune de Nouméa et le représentant de l’État) constitue donc la parole donnée du “Comité 150 ans après..”.
Concernant la délocalisation :
Plusieurs rencontres s’organisent au niveau des instances coutumière, une assemblé générale de l’aire DJUBEA KAPONE se tient le 12 octobre 2012 , elle décide de la mise en œuvre de la délocalisation de la tribu dans la ville par le comité 150 ans après.. .I l est prévu ce même jour une rencontre avec les membres du collectif, ces derniers déclineront l’offre de rencontre sous l’égide de l’aire DJUBEA KAPONE .
Vendredi 12 octobre dans l’aprés midi le geste coutumier de l’aire DJUBEA KAPONE et du comité 150 ans après reçoit un refus catégorique de la part de soit disant “propriétaire terrien” et de l’ensemble des personnes présents sur le site de la baie de la Moselle ce jour là .
Le samedi 13 octobre , la case de l’aire DJUBEA KAPONE est délocalisée .
Le samedi 27 octobre 12 , la case commune est délocalisée. Sur cette même période plusieurs rencontres se tiennent .
Le vendredi 9 novembre, le sénat coutumier accompagné des représentants de l’aire DREHU se présente sur la place du MWA– KAA pour demander au comité 150 ans après.. de mettre en œuvre la délocalisation de la case DREHU . La procédure reçoit un refus catégorique des soit disant propriétaire terrien . Cette ultime tentative de rencontre ayant pas aboutit ,le geste coutumier refuser, la décision est prise de se retirer de la gestion de se dossier, le Comité 150 ans après… et le sénat coutumier. L’image , véhiculée aujourd’hui sur la « tribu dans la ville » n’est pas celle du comité 150 ans après…
PS : conseil national droit des peuples autochtone .
LE COMITÉ 150 ANS APRÈS…
Et bien, en voilà encore un qui est payé à faire du gras inutilement aux conversation.
Le jour où tu auras été élu député on en reparlera (qu’on aime ou pas il l’a été, et il les faut quand même bien accrochées pour en arriver là).
Donc au delà de l’absolu facilité de ce que tu dis, et de sa très douteuse utilitée, Archi… tais toi s’il te plait.
Tu connais la devise prefere’ de Yanno; armons nous et PARTEZ.
Il n’en reste pas moins qu’il apporte un second ton aux discussions au sein du RUMP. Ce qui l’a mis au tapi durant ces élections, est autant l’action conjuguée de CE et de sa désinformation ou de Frogier et sa non information.
Lui faire porter le chapeau de la défaite serai une bien vaine erreur.
N’oubli pas que c’est un petit bout de femme qui s’appelle Sonia qui a mis le grand mechant Yanno au tapis, meme devant les cameras de tele lors des debats en direct. Yanno etait nul, transparent et surtout empetre’ dans ses contradictions et sa fidelite’ suicidaire avec Frogier.
Voila la realite’.
Et bien alors écoute, ça présage une nouvelle vague bien prometteuse.
Mais il n’a jamais été dis qu’en Calédonie il était facile de déloger un politique de sa place. Et ce ne sont pas les élèves de Mr Lafleur qui feront mentir cette affirmation.
Scoop dans l’interview de Yanno.
Il veut rénover (encore) le Rump.
En réalité chez les Rumpistes, rénover = purger le chef.
On se pose la question.
La destruction des cases était un affaire de droit commun ou de droit particulier?
Hélas, on connait la réponse.
On a compris que les cases ont été détruites avec l’accord du Sénat coutumier.
On a compris aussi que sans cet accord (des coutumiers) elles seraient encore debout aujoud’hui.
Conclusion: La Mairie n’a pas fait appliqué la LOI de la République, c’est la loi des coutumiers qui a prévalue. Point barre.
Pas trés glorieux pour le premier magistrat de la commune. Pas de quoi fanfaronner en effet.
Coup chance pour Yanno que les coutumiers étaient de bon poil. Sinon le chienlit des cases aurait perduré indéfiniment au bon vouloir de la coutume ou d’un Grand Chef “mal luné”.
Pas de lecons a recevoir de gens (et leurs fans) qui razent les cases kanaks a coup de bull.
Pour nourrir les ressentiments avec la jeunesse kanak en perdition, y’a rien de mieux. Il y a l’art et la maniere, mais au Rump il y a que la maniere …forte et brutale.
Et demain si evenement il y a, le Rump portera seul l’entiere responsabilite’ devant le peuple.
si évènements il y a, c’est plutôt avec des taches comme toi…
Tout ceux qui connaisse Floyd savent bien que tu raconte n’importe quoi…
Quel bêtise…
Avec des pros de la com tels qu’Aztèques, et des amis comme lui, CE n’a plus besoin d’ennemis…
Ah tiens, je suis une tache maintenant. Ca ne fera que rallonger la déjà longue liste des petits noms d’oiseau que j’aurai reçu ici. Comme quoi, les gens comme toi n’ont vraiment rien d’autre à dire.
Je viens en disant qu’il est contre productif de continuer à stigmatiser une partie de la population, et je suis une tache.
En déduire donc qu’il faut valoriser ce genre d’attitude néfaste à la Calédonie pour être bien comme il faut ? Vous etes au moins 2 à le soutenir…
question que j’aurai aimé poser
Mr Yanno vous faites évacuer manu militari un squat baie de la moselle .Trés bien j’approuve MAIS comment justifiez vous le soutien du Rump ailleurs pour la perpétuation des squats ;y a t il les bons squats et les mauvais squats ?