Un article fort étonnant est venu se greffer sur Facebook suite à la démolition des cases. Ce dernier émane du bureau politique du PALIKA qui se démarque désormais très clairement des idéologies de l’UC et du Parti Travailliste. C’est une bonne chose et çà fait plaisir à bon nombres de loyalistes qui peuvent sourire mais j’aimerais tout de même leur rappeler que lors des scrutins importants, les indépendantistes savent aussi se rassembler et parler d’une même voix, ce qui n’est pas encore le cas pour l’heure des partis Loyalistes qui continuent de s’entretuer politiquement parlant même si une ouverture parait de nouveau crédible après l’implosion possible et prochaine du Rassemblement UMP.
Rappelons-nous aussi le débat de qualité qu’avait organisé le groupe politique Calédonie Ensemble en Avril 2009 mettant en scène Paul Néaoutyine et Philippe Gomès au ParkRoyal…. et d’autres exemples existent !!! On sait donc tous que le Palika est un parti d’ouverture qui tend bien souvent la main aux mouvances loyalistes, seulement, ceci n’empêchera pas Paul Neaoutyine ou encore Charles Washetine voir le PALIKA dans son ensemble de soutenir leurs amis indépendantistes quand l’heure sera venue, arrêtons de nous voiler la face et d’espérer à moins que je sois le plus idiot des hommes, et veux bien une fois de plus vous en faire la démonstration aux prochaines Provinciales en mai 2014 !!!!
Bref, voici le texte, analysons le et parlons en sereinement. Article connexe: NÉAOUTYINE PRÉCISE QUE LA SORTIE DE L’ACCORD CE N’EST PAS 2014, C’EST 2018 ! (publié sur le site de Caledonie Ensemble)
Opération enlèvement des cases : entre désolation et indignation.
Ce qui devait arriver, arriva à l’aube du 13 novembre 2012 : les cases construites sur le parking du mwâkââ à la baie de la Moselle ont été rasées à coup de bulldozer sous les regards désarçonnés des membres du « collectif pour le maintien des cases ».
Le projet intitulé « une tribu dans la ville » concocté par le « comité 150 ans après… » et soutenu par des organisation politiques (PT, UC, DUS, RDO) et syndicaux (USTKE, SLUA) vient de connaître un énième rebondissement: les cases, symbole de sécurité, de foyer et de prospérité dans la culture kanak sont anéanties à coup de bouteur, sous l’œil déridé des élus municipaux de la ville et les regards désarçonnés des membres du collectif.
Une chose est sûre, la folklorisation à outrance de la culture kanak par le « comité 150 ans après … » produit inévitablement les effets contraires à ce qui est escompté. L’ambition de réaliser l’unité du peuple kanak avec les communautés du pays dans la perspective d’un destin commun, risque de n’être qu’un vœu pieux après toutes ces confusions entretenues par les membres du comité depuis le début du projet.
De leurs côtés, les organisations politiques et syndicaux qui ont apporté leurs soutiens « jusqu’au boutistes » au comité doivent aussi avoir le courage d’assumer leurs engagements. Ce n’est un secret pour quiconque qui sait qu’elles ont toutes des contacts au sénat coutumier, en plus de leurs présences dans le cadre du « conseil politique » au gouvernement de la NC. De ce fait, l’instrumentalisation des outils de décision démocratiques (Sénat et gouvernement) à leur convenance expose le citoyen tout venant à des croyances de toute puissance sans fondement solide.
Après la propagande faite autour du double drapeau en 2011,voici qu’on promet de construire la tribu dans la ville en 2012, en préfiguration de la « kanaky » en 2013, pour être en cohérence avec la promesse du PT et de l’UC (R. W) « l’indépendance en 2014 ». Sauf que l’ADN prévoit pour 2014 une élection provinciale, point barre. La question de l’indépendance doit se jouer, selon le FLNKS, au référendum pour les transferts des régaliennes dès 2018. D’ici là, il s’agit de construire les outils de développement du pays d’une part et d’autre part de convaincre au lieu de faire peur.
On le voit la résignation et la désolation, que provoque chez tout citoyen (jeunes et vieux) la démolition des cases, doivent pouvoir être accueillies dans un discours politique de vérité et non de promesses électorales. Car les retours de manivelles laissent parfois des traces indélébiles.
Journal Kanak Palika (Bimensuel Kanak)
Je vois nulle part la confirmation de ce que vous écriviez, Franck, “la mise entre guillements” du terme “Kanak”…
Je crois que le jour où le FLNKS deviendra le FLNS nous aurons fait un grand pas en avant pour la paix. Et tant que ce ne sera pas ça, il y aura toujours l’ambigüité d’un Front qui plaide pour l’indépendance de certains au détriment des autres!
En effet, il faut que la jeunesse kanak sort du regionalisme et du tribalisme.
Jacques Lafleur disait; le jour quand il y aura autant de chefs d’entreprises kanaks que non kanaks, la Caledonie ne pensera plus a l’independance.
C’est là qu’on voit en quoi JL n’a pas été un homme politique visionnaire.
Le concept de l’IKS est dépassé, périmé, et même indigeste, parce tout d’abord, dans l’Histoire le socialisme n’a amené que la ruine des peuples. Ensuite, parce que ce pays est un pays multiethnique, métissé , construit depuis des générations par des vagues successives arrivants. La France s’est construite selon le même principe, ne l’oublions pas.
Si l’on veut tourner la Nouvelle-Calédonie vers l’avenir, il n’y a plus de place pour l’ethnocentrisme revanchard et sournoisement haineux, le kanakisme rétrograde, le sectarisme racial et autres relents nauséabonds de ce genre et qui en disent long sur ce que sont certains au fond d’eux-mêmes.
Bien sur et le capitalisme financier à outrance n’est pas en train de semer la misére en Europe peut-être !
Le PALIKA c’est le PALIKA et c’est tant mieux…
Le plus important ce n’est pas d’être loyaliste ou indépendantiste finalement, mais d’être claire et droit dans ses bottes…
C’est le meilleurs moyen de conserver ses électeurs, non…!!!