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Notre Calédonie. Terre de Partage, Terre de France

12/04/2013

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Le Rassemblement-UMP l’avait annoncé depuis quelques jours, il est désormais disponible : l’opuscule de Pierre Frogier, Président du Rassemblement-UMP a été présenté hier soir au public dans un établissement bien connu de la Baie des Citrons.

Militants, amis, élus, curieux, il y avait beaucoup de monde et on se bousculait hier pour entendre Pierre Frogier présenter cet ouvrage dans lequel il retrace son parcours personnel et sa vision de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.

Le sénateur, qui souhaite désormais aller au contact des calédoniens, a choisi l’écrit et la voie numérique pour s’adresser à eux. Au cours d’un petit déjeuner de presse à la permanence de son mouvement, il a d’ailleurs ce matin donné aux médias un exemplaire papier ainsi que la version numérique de ce petit livre qui, à n’en pas douter, va intéresser l’ensemble de la classe politique.

Où en est Pierre Frogier ? Quelles sont ses solutions pour l’avenir ? Comment entend-il placer le Rassemblement-UMP face aux échéances de 2014 ? Quelle solution institutionnelle préconise-t-il pour la Nouvelle-Calédonie ? Autant de questions que cet exercice littéraire a comme objectif de répondre.

Calédosphere publie donc cette version numérique qui ne manquera pas de faire parler ici ou ailleurs. D’autres infos seront également rajoutées autour de la sortie de ce livre très prochainement !

Synopsis:

On a prétendu que le Rassemblement n’est pas bon en communication.
Le texte de Pierre Frogier diffusé par le parti qu’il préside montre la réalité : le Rassemblement n’aime pas les paillettes et les artifices (ou ce que Pierre Frogier appelle « les joueurs de flûte »), mais il sait délivrer une parole claire, simple et précise.
L’opuscule de Pierre Frogier n’a pas besoin de longues pages, de grands mots, ni de cinémascope couleur, encore moins d’effets de théâtre chers à d’autres qui aiment arpenter la scène politique comme s’ils étaient sur les planches de l’Olympia…
La couverture du livre est sobre et de bon aloi. Son intitulé est clair : cet ouvrage parle de « Notre Calédonie » et le sous-titre complète immédiatement que le terre de partage, telle qu’elle se définit aujourd’hui aussi ; à jamais, terre de France. Quelle France ? C’est ce qu’explique ce livre : la France de la liberté, de l’égalité et de la liberté.
Le langage de Pierre Frogier est simple, comme celui des Calédoniens. Il dit les choses simplement : d’où il vient (sa parole est légitime) et comment il est à la fois, intimement Pierre Frogier le Calédonien, et Pierre Frogier le Français. C’est ce qui lui permet de rendre hommage à l’Etat, si habile chef d’orchestre des accords de Matignon et de Nouméa, tout en affirmant qu’aujourd’hui, ce sont les représentants des Calédoniens qui doivent tenir la plume qui rédigera un nouvel accord ; ce n’est plus l’Etat.
Dès lors, Pierre Frogier annonce clairement le chemin qu’avec le Rassemblement, il souhaite pour la Nouvelle-Calédonie. Il le dit d’autant plus clairement qu’il souligne les ambigüités des accords passés ; même si ces ambigüités conçues par les représentants de l’Etat avaient pour but de réaliser le compromis entre les deux partenaires Calédoniens (la question du corps électoral étant le meilleur (le pire ?) exemple.
Pierre Frogier veut un accord exempt d’ambigüités, donc un accord nécessitant de copieuses négociations, donc des discussions à commencer sans perdre de temps. Il met en lumière que l’on n’a pas à attendre le lendemain des élections de mai 2014 pour s’y mettre, mais bien de discuter dès maintenant afin de se présenter au vote des électeurs provinciaux en toute clarté.
Car le Rassemblement, qui a été accusé avec la mauvaise foi la plus démagogique, de trahir ses électeurs, a fait tout le contraire : la consécration des deux drapeaux (puisque c’est de cela qu’il s’agit d’abord) est bien, comme le rappelle Pierre Frogier, la marque de la fidélité du Rassemblement de toujours, celui de la poignée de mains de Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou.
A ce geste de 1988, correspond en droite ligne celui de Pierre Frogier et de Charles Pidjot en 2010. Comment oser accuser de « concession unilatérale » ce qui permet de dire : Le drapeau bleu-blanc-rouge ne redescendra jamais ?
Le drapeau de l’identité kanak est arboré par la chambre de commerce et d’industrie, le drapeau de la République française flotte sur la mairie d’Ouvéa : telle est la vision pour la Calédonie et pour la France de Pierre Frogier. Il montre bien dans son livre que la calomnie, le mensonge et leur succès populiste ne peuvent le surprendre : le Rassemblement est présent depuis 1977, depuis 36 ans !
Aussi a-t-il eu le temps d’en connaître, des calomnies et des virtuoses de l’huile sur le feu. Le Rassemblement l’a payé dès 1988 avec l’échec de Jacques Lafleur au vote des accords de Matignon (et Jean-Marie Tjibaou lui, y a laissé la vie). Si les chiens continuent à aboyer, la caravane passe toujours. Celle de Pierre Frogier est résolue : ce petit livre indique un grand chemin, sans éclats de voix.
C’est un chemin pour tous, avec les indépendantistes et dans la France. Le Rassemblement de Pierre Frogier est lucide et dit par cet opuscule où il s’engage : avec tous les Calédoniens, rassemblés pour la Calédonie, Calédonienne et Française.
Pour cela, il est indispensable de ne pas desserrer la fameuse poignée de main, et de délier les langues et les imaginations pour débattre ensemble de notre régime politique pérenne : un régime propre aux Calédoniens et garanti par la République française, afin que les deux drapeaux ne redescendent plus, ni l’un ni l’autre.

Réactions de quelques personnalités qui ont pris connaissance de l’ouvrage:

Didier Leroux – Elu Province Sud et Congrès – Sans étiquette
J’ai lu avec attention le texte de Pierre Frogier. Je l’ai trouvé bien écrit, simple et facile à comprendre.
Il se dégage de ce texte des accents de sincérité qui expliquent bien son cheminement et son positionnement et qui justifient et éclairent les initiatives qu’il a prises. Reste à souhaiter que beaucoup de Calédoniens le lisent… Je ne partage pas tout à fait son admiration pour Nicolas Sarkozy bien que j’ai voté pour lui au deuxième tour (mais je ne suis pas fana de Hollande, bien au contraire !). Mais ce n’est pas très important dans le contexte calédonien. L’important c’est ici, aujourd’hui et surtout demain.
Contact : 77 20 69

Valérie Bolo – Professeur de Lettres Modernes, Collège de Boulari
Pur produit de l’histoire calédonienne comme il le dit lui-même, après plus de trente ans d’expérience politique, Pierre FROGIER a voulu à travers cet ouvrage faire partager aux Calédoniens le chemin intérieur qu’il a lui-même parcouru. Ardent défenseur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, il parvient sans peine à nous faire partager son intime conviction, en affirmant de façon catégorique que cette ligne politique qu’il s’est fixée sans jamais varier est la seule réaliste face aux défis de 2014. Mais Il sait aussi se montrer humble et faire son mea culpa. Il reconnait en effet avoir parfois fait cavalier seul dans sa volonté d’agir et de construire pour tracer de nouvelles perspectives et des voies d’avenir pour nous tous, et cela au détriment de l’explication que réclamait pourtant plus de la moitié de la population calédonienne.
Mais c’est presque sur le ton de la colère que Pierre FROGIER affirme qu’il faut désormais en finir avec une politique dépassée au profit d’une politique plus consensuelle, consciente de la modernité de la Nouvelle-Calédonie, qui tienne compte de sa particularité, en proposant de gérer le pays ensemble, malgré nos différences. Cette démarche de réconciliation doit s’inscrire dans le long terme. Loin d’être moralisateur, cet opuscule se veut avant tout instructif et clair et s’apparente davantage au témoignage d’un homme soucieux « de bâtir une solution institutionnelle, de long terme, pour la Nouvelle-Calédonie ».
Contact : 76 32 26

Pierre Maresca – Elu Rassemblement-UMP Province Sud – Signataire des Accords de Matignon
Au-delà des polémiques politiciennes, des procès d’intention, des détournements démagogiques, Pierre Frogier remet en perspective les enjeux réels du devenir calédonien.
Un indispensable rappel, une nécessaire mise au point, une perspective éclairante sur l’aboutissement d’un processus voulu par les Pères des Accords de Matignon-Oudinot, Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou dont notre génération est dépositaire. Avec pour chacun d’entre nous, l’ardente obligation d’en transmettre l’héritage abouti à la jeunesse calédonienne qui portera le destin rénové dans la forme et dans l’esprit de la Nouvelle-Calédonie dans la France.
Contact : 79 35 36

Jacqueline Bernut – Consiellère municipale de Nouméa – Présidente des Hôpitaux de Nouvelle-Calédonie
Avec « Notre Calédonie,Terre de Partage,Terre de France » ,Pierre Frogier s’adresse à tous les Calédoniens et, d’emblée, affirme son immense attachement à la France qui « a besoin de la Nouvelle- Calédonie « comme celle-ci a besoin de la France ».
J’ose espérer que ce préalable fera enfin taire ses détracteurs qui véhiculent tant de contre-vérités qui , certes ,sont très électoralistes mais nuisent à l’avenir serein de cette terre que nous aimons tant.
Ces fondamentaux étant posés, Pierre Frogier a, le mérite et le courage de rappeler :
que c’est parce que nous n’avons pas su proposer une solution calédonienne en dehors de la violence, qu’en 1988 et 1998, c’est PARIS qui a dû décider pour nous, ce qui était nécessaire. Et il a raison d’écrire que ce devoir de mémoire doit être transmis à la génération qui n’a pas vécu les tragiques évènements d’il y a tout juste 30 ans et qui, hélas, sont manipulés par « ceux qui n’aspirent qu’au pouvoir » ;
que ces accords de 1988 et 1998, s’ils ont rétabli la paix civile, ont tout de même des faiblesses majeures dont, au premier rang, ce « référendum couperet » tant prôné par de prétendus loyalistes mais qui risque toujours autant aujourd’hui de n’apporter aucune solution, voire de réactiver les vieux démons et la violence dans « une logique de blocs » stérile et dangereuse.
Je lui suis très reconnaissante d’avoir œuvré depuis tant d’années, sur la base de ces accords, pour mettre en application cette démarche de réconciliation au quotidien et cette capacité de surmonter les différences qui nous ont permis de réaliser tant de projets depuis et, ce, sur tous les plans.
Cette démarche, je la pratique au quotidien dans mes différentes fonctions et c’est bien grâce à elle que nous réalisons tant de choses !
Pierre Frogier a raison d’affirmer que, l’heure du langage de vérité ayant sonné ,il est temps d’écrire tous ensemble l’avenir de la Nouvelle –Calédonie dans la France ,le préalable ayant été le lever des deux drapeaux ,dont l’objet même était de créer les conditions d’un débat apaisé grâce à cette reconnaissance mutuelle des deux identités.
Tout comme lui, je suis profondément attachée à la France, je désire rester française et que mes enfants et petits-enfants le soient mais en vivant en paix !
Et c’est bien là ou je le rejoins tout à fait, dialogue et paix devant nous conduire à construire notre destin commun dans la France mais, également, dans le respect de chaque légitimité/identité.
C’est la seule voie possible car la confrontation sera nuisible à la paix civile et je lui suis reconnaissante d’avoir eu, mi- 2012, ce courage de faire quelque chose de plus grand avec nos adversaires /partenaires et, ce, malgré les réticences de certains et, nous l’avons tous compris, la nécessité de mieux expliquer ce geste.
C’est pour cela que je déplore les divisions actuelles menées par de prétendus loyalistes qui n’hésitent pas à se servir de ces craintes à des fins électoralistes ,en sous-estimant les concessions faites par les indépendantistes et ,au premier rang desquelles il y a eu le lever du drapeau français là ou il ne l’était pas !
Le but ultime de notre engagement, c’est bien que la Nouvelle-Calédonie reste dans la France, en accord avec les indépendantistes, c’est-à-dire « en dessinant ensemble » notre avenir et c’est cela que doivent comprendre tous les Calédoniens loyalistes, car la France risque de ne pas rester si nous basculons de nouveau dans l’incompréhension et le conflit !
Permettez-moi de le féliciter d’avoir ,avec constance depuis plusieurs années, une vision de l’avenir de la Nouvelle –Calédonie privilégiant l’essentiel, la reconnaissance réciproque de nos sociétés restant le défi majeur et aucune autre alternative au dialogue entre toutes leurs composantes, n’étant crédible.
Je le remercie d’avoir écrit ce « manifeste » clair et concis destiné à tous les Calédoniens et sachez que je suis à ses côtés dans ce combat politique pour bâtir tous ensemble une solution institutionnelle novatrice DANS LA France, , ce combat ne pouvant en effet se limiter désormais à être « contre l’indépendance » en se repliant dans notre camp !