L’Océanie en meeting

Jeudi dernier s’est ouvert à la CPS la grande réunion Oceania 21 Meeting. Un grand colloque auquel a pris part la plupart des pays et territoires de la région afin de faire le point sur la situation de l’Océanie en terme environnemental.

Les Océaniens ont décidé de se placer dans la suite logique du sommet de Rio organisé en 2012. Ce meeting, organisé à l’initiative de la Nouvelle-Calédonie, a pour but de montrer que la région, en dépit de l’insularité et de la petitesse des états, se sent concernée par tout ce qui a trait à la protection de la biodiversité et de l’environnement. Durant trois jours, les dirigeants de douze pays vont travailler ensemble. Outre la Calédonie, ont en effet participé à cette manifestation : Cook, les Marshall, les Salomon, Fidji, Guam, Niue, Tokelau, Tuvalu, Tonga, Kiribati, le Vanuatu et la Papouasie.

Des décisions concrètes

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui a initié cette rencontre lui a fixé des objectifs précis. Il ne s’agit pas semble-t-il de demeurer dans les intentions, mais bien de faire des propositions concrètes dans un certain nombre de domaines. Océania 21 doit s’achever par l’adoption d’un projet de déclaration commune. « L’usage qui sera fait de ce projet, explique Anthony Lecren membre du gouvernement chargé de ce secteur, nous permettra de nous connecter auprès de ces organismes internationaux, notamment de l’Union européenne, pour plaider la cause du Pacifique et des petits États insulaires du Pacifique ». Ce projet de résolution prendra la forme d’un « livre bleu », qui se veut comme « le reflet des visions politiques et des revendications océaniennes en matière de gestion des océans ». Quelques d’associations environnementales se sont toutefois interrogées sur l’impact réel d’une telle rencontre et son cout, certains ont avancé le chiffre de 35 à 40 millions de francs payés par la Nouvelle-Calédonie pour l’organisation de ces trois jours de colloque.