L’épisode pluvieux de la semaine dernière, qui a causé tant de dégâts, a une conséquence inattendue : la mise au pilori de la SLN.
L’actualité s’est déplacée sur Kouaoua et Thio où les populations en colère ont pris la SLN pour cible. Ainsi à Thio le site minier et le camp des sapins ont été bloqués par des barrages, dont les images ont rappelé les pires souvenirs aux habitants du village. La SLN est accusée de n’avoir rien fait pour empêcher l’engravement des cours d’eau. Toutes ces années d’exploitation minière ont profondément modifié le paysage hydraulique de Thio et le physique des creeks. Du coup, ces derniers sont sujets à des inondations régulières qui provoquent des destructions aux infrastructures, aux cultures et aux habitations.
Mais qui va payer ?
La SLN a annoncé qu’elle allait procéder à des travaux, ce qui semble-t-il a ramené le calme sur place. Mais qui va payer ? De toute évidence, la SLN n’entend pas être la seule à mettre la main au portefeuille et elle sollicite déjà l’aide de la province Sud et du gouvernement. Or la situation est si dégradée que de tels travaux, tout du moins si l’on veut qu’ils soient efficaces, vont se chiffrer en centaines de millions. On est loin des sommes qu’a proposé la SLN aux municipalités concernées et qui ne dépassaient guère la dizaine de millions ! Il n’est donc pas sûr que des travaux d’envergure et efficaces soient menés dans les prochaines semaines. Il est à craindre que Thio ou Kouaoua doivent attendre…
Halte là, halte là, halte là, Les Montagnats sont là !
Et quand les Montagnat sont là, c’est la montagne qui fout le camp dans la rivière.
Ya pourtant un principe simple et qui commence à être appliqué en France et ailleurs:
Pollueurs= Payeurs.
Les maisons en bord de rivière sont de toutes façons en zone inondable: construire là, mine ou pas, est une connerie!
Le problème n’est peut-être pas si simple. Si j’ai bien compris, certaines maisons en bord de rivière n’étaient pas en zone inondable, et donc jamais inondées, avant l’exploitation minière. Elles ne le seraient devenues que suite à l’engorgement des rivières par l’activité minière…
rien d’anormal, c’est la bonne vieille logique capitaliste “les benefs sont pour les actionnaires, les pertes pour les contribuables”. Payons plus d’impôts et tout ira bien.
Qui va payer les dégâts de l’activité minière d’avant 1975 ?
Faudrait revoir le code minier qui absout les sociétés minières.
La delib 104 :
un crédit d’impôt ayant le chic de faire passer les pollueurs pour des gens biens ?
les pollutions du a l’activité minière avant 1975 sont de responsabilités collectives ,dédouanant ainsi ceux cités plus haut et faisant diluer les réparations sur “LA RESPONSABILITE COLLECTIVE” autrement dit pas eux.
Qui peut me dire le contraire ?
Personne ne te contredira puisque c’est la triste réalité.
On peut imaginer sans se tromper que la SLN a déjà dû sonder la DIMENC et le fonds Nickel…