Entendu ce midi sur Radio Nouvelle Calédonie 1ère le « cri d’alarme des éleveurs porcins ». Les éleveurs s’estiment étranglés entre l’augmentation croissante des prix de la nourriture (le prix du blé fourrager a presque doublé en 10 ans (28 F en 2003 contre 48 F en 2012) et la stagnation du prix de vente de la viande porcine fixé par la Nouvelle Calédonie.
D’après la radio, 25 éleveurs du Nord et du Sud doivent rencontrer le gouvernement cet après-midi à Nessadiou pour débattre du versement d’une prime aux éleveurs sur le modèle de la prime versée aux éleveurs bovins.
Les éleveurs proposent cette solution afin de préserver les intérêts des consommateurs en n’augmentant pas le prix de la viande porcine.
Dans les faits, c’est le contribuable et le consommateur calédonien qui va continuer à payer puisque les primes versées aux éleveurs proviennent de fonds alimentés en grande partie par des taxes sur la viande importée.
A noter également qu’il existe en Nouvelle Calédonie, à côté des élevages en plein air de porcs, des élevages intensifs de porc.
Or, les élevages intensifs de porcs sont de véritables usines à souffrance animale et à malbouffe dans lesquelles les cochons sont serrés comme des sardines alors qu’autour, il y a bien souvent des hectares de terrains disponibles.
Et cerise sur le gâteau, SAVIEZ VOUS QUE C’EST VOUS, LES CONTRIBUABLES ET LES CONSOMMATEURS CALEDONIENS, QUI PAYEZ POUR CES USINES A SOUFFRANCE ANIMALE et à malbouffe que sont les élevages intensifs de porcs ?
En effet, les élevages intensifs de porcs peuvent bénéficier :
– d’une subvention de la province Sud de 20 à 50% du montant des investissements (pour les moins de 45 ans qui s’installent)
– d’exonérations de taxes sur le gazole, les véhicules professionnels, le matériel et la nourriture des animaux,
– de prêts bonifiés à 3% de la CAMA et de la BCI,
– de subventions pouvant être accordées par l’ERPA et des organismes professionnels comme la Chambre d’Agriculture…
Toutes ces aides sont bien sûr :
– payées par nous, les contribuables calédoniens, qui payons sur nos impôts les moins values générées par ces exonérations de taxes,
– payées par nous, les consommateurs, qui payons des taxes sur les viandes importées pour alimenter les fonds d’aides aux éleveurs.
Oui, c’est nous, les CON TRIBUABLES ET LES CON SOMMATEURS QUI PAYONS POUR CES USINES A SOUFFRANCE ANIMALE !
Si c’est nous qui payons, c’est nous qui devons décider à quoi va servir notre argent !
Je suis d’accord pour aider les éleveurs en difficulté à condition que ces éleveurs fassent uniquement de l’élevage de plein air.
Pas de prime et pas d’aide pour les usines à souffrance animale !
CPAC
Et il ne faut pas oublier certaines coïncidences troublantes tel que l’interdiction d’embouchage de porc sur la commune de Nouméa en parallèle de la création d’un élevage porcin à Païta.
Par souci de rentabilité, jamais la condition animale ne fut aussi pitoyable qu’à notre époque (manip. génétique, massification, alimentation, chimie etc…)
La condition humaine n’est-elle pas en train de virer à l’élevage ? (manip. génétiques, densification de l’habitat, bêtification et conditionnement psy, alimentation de masse, effondrement de la démocratie,…)
Mais c’est pas grave puisque nous allons avoir la TGA dans un an,qui va tout régler….
Ben oui, une taxe pour que çà coûte moins cher…???
Hein, quoi, comment, c’est pas çà, on nous aurait menti alors ????
Mouarfff !!!
D’accord sur l’élevage intensif local ! Mais pour la viande importée – toutes catégories – la souffrance animale est 10 fois pire, avec, en prime, les OGM, les antibios, les divers facteurs de croissance (= le minerai)… Gardons-nous de croire que la viande importée en NC est de bonne qualité HQE, organique et humanitaire…
On pourrait aussi parler de la qualité environnementale des élevages de crevettes locaux et asiatiques… Pouaark !)