Tags sur la ville

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La ville de Nouméa vient de lancer un vaste programme de nettoyage des murs, portes et devantures. Il s’agit de donner un meilleur visage à la ville.

Les tags sont aujourd’hui un vrai fléau, ils fleurissent partout et enlaidissent la ville. Il existe théoriquement des sanctions à l’encontre des tagueurs, mais la justice est si surchargée de travail qu’on l’imagine mal jugeant les adeptes de la bombe à peinture ! La ville de Nouméa vient donc de débloquer un budget de 35 millions de francs pour nettoyer les quartiers, ses équipes et des sous-traitants sont sur le terrain. L’opération consiste en substance à repeindre les murs et les devantures.

Ils finiront par se lasser

Évidemment, ce n’est pas parce que les murs auront été repeints qu’ils ne seront pas tagués à nouveau. Mais les responsables de la mairie pensent qu’un tel nettoyage renouvelé régulièrement finira par lasser les plus opiniâtres des tagueurs. L’autre problème que soulèvent par ailleurs les commerçants, à qui la mairie demande une décharge, c’est le fait que les murs et les peintures ne sont pas toujours repeints comme à l’origine, dès lors les raccords se voient. Mais peut-être est-ce le prix à payer pour que les tags disparaissent ?

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josy

C’est de l’argent dépensé pour rien. Il suffit d’attendre quelques mois et tous ces tags seront recouverts par les affiches des campagnes électorales à venir, et ce sera, de très loin, beaucoup plus joli.

Bigfoot

1/choper un tagueur 2/le foutre à poil et lui taguer le cul en rose 3/le lâcher au milieu de la place des Cocotiers en pleine journée. LA !!! çà les calmera et çà coûtera dix fois moins cher.

TIC

Bien. On voit déjà du mieux sur les routes principales. Y a du taf mais c bi1 comme çà qu’ils pratiquent depuis plusieurs années maintenant dans d’autres grandes villes. L’effacement systématique. çà rend la ville propre et çà permet d’employer une main d’œuvre sans bagages.

Michel

Je crains que les “responsables ” ne fassent une petite erreur d’appréciation.Le plaisir de taguer doit être supérieur au plaisir de voir son oeuvre dans le temps, dans le cas des tags incriminés, et offrir une nouvelle surface vierge à chaque fois, c’est le tonneau des Danaïdes. Et que faire dans le cas des graff tagués? Est-ce que c’est du ressort d’un restaurateur des musées?

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