La publication dans la presse et sur Calédosphère d’éléments de deux sondages distincts sème le trouble dans la classe politico-médiatique.
Au lieu d’enquêter pour savoir si oui ou non ces sondages ont un commanditaire, la presse officielle (NC1ère et les Nouvelles) s’interroge sur le bien-fondé de ces enquêtes d’opinion. C’est l’histoire du doigt et de la lune. Les sondages dont Calédosphère a fait état ces dernières semaines ont une réalité et un commanditaire. Nos informations, mais peut-être ne sont-elles pas exactes, faisaient état du Rump et la province Sud, institution et parti politique dont TNS, filiale ou émanation de l’agence Concept, a souvent été très proche.
La vérité ?
La vérité est que ces sondages ne devaient pas être rendus publics, ni dans le fond ni en détail, du coup les commanditaires présumés, pour lesquels les chiffres ne sont pas bons, c’est le moins qu’on puisse dire, seraient furieux de leur divulgation. Aussi le patron de TNS, qui aurait menacé de poursuite judiciaire tous ceux qui feraient état des résultats de ces sondages (injonction à laquelle les Nouvelles n’ont pas obtempéré), explique que ces enquêtes n’ont été réalisées que pour alimenter la base de données de TNS pour enrichir son expertise. Lorsque l’on connait le prix de vente d’un sondage, on ne peut s’empêcher de penser que ça fait cher le coup d’essai !
Un jeu dangereux
S’interroger sur la crédibilité de ces sondages comme le fait la presse, ou laisser entendre comme le fait le patron de TNS dans les Nouvelles, que tout cela a besoin d’être affiné, risque de faire douter les Calédoniens à la fois de la véracité et de l’intérêt des sondages d’opinion. Or les résultats de ces deux enquêtes, parcellaires ou « non validés », existent bien en tant que tel et, quoi qu’en pensent les uns et les autres, ils ont une signification qu’il va bien falloir prendre en compte. Quant à l’institut de sondage, il se retrouve à nouveau dans la tourmente. On se souvient de la polémique apparue il y a quelques mois à la divulgation d’un sondage réalisé par TNS sur l’audience des radios et qui montrait que RRB n’était plus la plus écoutée !
Bof ! Pas besoin de sondage pour savoir qu’une majorité des nouz’ôts ne digère toujours pas :
– le coup des drapeaux en catimini
– le débarquement de CE sans élections
– les vaines gesticulations “vie chère”
– La pseudo-concurrence des monopoles
– l’ineptie de NC9
– le reniement d’ADN, présentés autrefois comme géniaux
les affair…
Bref, qu’y’en a marre du RUMP/AE & C° depuis 35 ans !
On est d’accord alors, on vire tout ceux qui sont la depuis le RPCR : PF, PG, GY, PB….. Merde, il ne reste plus personne…..
Il reste Convergence-Pays. Le seul parti qui ne soit pas issus des “signataires historiques”.
Farpétement.
Qui avait commandé le précédant sondage sur la côte de popularité (hit parade) des élus qui a été largement diffusé y’a quelque temps?
C’est le Gvt non? Backès et Harold y étaient pour quelque chose il me semble.
En Prov Sud, on trouvait Gomès en tête, Yanno au milieu et Frogier en queue de peloton.
Y’a pas eu de polémique à l’époque pourtant on a les mêmes classements par groupe politique cette fois ci. Pas de surprise donc.
Ce dernier sondage ne fait qu’enfoncer une porte ouverte, ce serait même une dépense inutile de l’avoir commandé.