A quelques jours de la remise de leur rapport final, les deux experts du comité de pilotage sur l’avenir institutionnel de la Calédonie ont répondu aux questions des équipes de Koodji-TV.
C'est dire si leur sujet d'étude était sensible: préparer les choix que les responsables politiques auront à définir lors de la dernière étape du processus de l’accord de Nouméa. Avec en ligne de mire l'avenir institutionnel, le ou les référendums, le gel du corps électoral, les transferts de compétences et les modèles ou les exemples de part le monde parmi lesquels les responsables politiques pourront s'inspirer.
"L'accès à la pleine souveraineté est l'une des deux grandes voies "
Récusant le terme de "projet", Jean Courtial, Conseiller d'Etat, a expliqué qu'il s'agissait de fournir des "perspectives". La mission d'appui a été chargée de les tracer et de les présenter ensuite aux élus calédoniens "pour savoir où ils en sont" afin, dit-il de "s'appuyer sur des éléments solides pour aborder les futures discussions". Soulignant "une forme d'ignorance" quant à l'après 2014 chez la population, l'expert a précisé les deux possibilités offertes si la Nouvelle-Calédonie devenait indépendante: une première "très classique", sorte d'indépendance à l'africaine et une seconde qui permettrait de conserver un "lien privilégié entre la France et la Nouvelle-Calédonie, qui réglerait le problème de la nationalité". Nul doute que le chef de cette mission fait sur ce point référence au modèle des Iles Cook qu'il a par ailleurs aussi évoqué lors de l'émission Parlez Vrai consacrée à l'avenir institutionnel ce dimanche.
"La question du gel du corps électoral est réglée tant que s'applique l'accord "
Ferdinand Melin-Soucramanien est lui revenu sur un sujet hautement polémique: le gel du corps électoral. Le professeur de droit public a rappelé comme il l'avait fait lors de sa conférence à l'IRD que "la question du gel du corps électoral était réglée tant que s'appliquait l'accord de Nouméa", c'est-à-dire "jusqu'à mai 2009 voire après". Soulignant que le rapport de la mission d'expertise sera rendu public lors du prochain comité des signataires des 11 et 12 octobre à Matignon, Ferdinand Melin-Soucramanien a expliqué que le temps de la préparation, de la réflexion et de l'appui aux élus allait s'achever. Après les prochaines élections provinciales s'ouvrira en effet le "temps politique" au cours duquel les élus issus du résultat des urnes de mai 2014 auront la responsabilité de discuter de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
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QUAND ON COMPREND RIEN A CE QUE NOUS RACONTE LES EXPERTS DU COPIL-MACHIN:
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Simple message Franck pour te remercier de ton travail “d’information”.
Pour resituer la personne qui se cache derrière mon pseudo, je te dirais qu’un jour tu cherchais un appart. et nous sommes entré chez un mec en slip.^^
Cordialement.
La COPIL ne rendra pas de rapport mais une co(m)pil.
Et bien ,nos ânes institutionalisés type Martin ou Néa-Poutine ne sont pas près de comprendre…
Une conférence indigente au Congrès. Des portes qui auraient du être fermées car inconstitutionnelles ou fantasmagoriques sont restées ouvertes… Attendons le rapport lui même, mais il n’y aura pas de grande novation à attendre.
C’est ce que dit tout les jours Kim Jong-un à son peuple en Corée du nord. S’informer et avoir un avis est “inconstitutionnel” et “fantasmagorique.”