Jeudi 31 octobre, j’ai assisté à une conférence à l’Institut de Recherche et de Développement proposé par l’Institut Agronomique Néo-Calédonien sur le thème : la banane – le fruit en or du Pacifique ?
Cette conférence était animée par Valérie KAGY , chercheure en physiologie végétale qui dixit la présentation évoquera les atouts scientifiques et socio-économiques des bananiers locaux.
Cette conférence était fort intéressante, bien présentée et très bien documentée. Elle m’a tout de même laissée sur ma soif, car le côté économique a été oculté au profit du côté ethnographique. C’est assez surprenant lorsque l’on sait tout l’intérêt de l’agro-alimentaire dans le monde actuel.
A la fin de la conférence, je me suis permise de faire remarquer qu’il est scandaleux que le kilo de bananes soit en Nouvelle-Calédonie trois fois plus cher qu’à Paris, et que j’avais bien remarqué que le côté économique avait été oculté. Il m’a été répondu : il n’y a pas que les bananes qui sont chères. C’est le genre de réponse bateau que j’entends systématiquement lorsque l’on fait une remarque précise sur un point précis. C’est un peu court. Ensuite un producteur de bananes a fait remarquer qu’il était normal que les bananes à Nouméa soient plus chère qu’à Paris, car en France, les bananes viennent de la Martinique, des Antilles ou du Costa-Rica (et alors?) et ici en Nouvelle Calédonie, les salaires sont chers, les taxes aussi et il y a des cyclones (car ce Monsieur ignore qu’il y en a sur toute la zone de culture des bananes, plus les typhons et certaines maladies). Alors faudrait-il importer les bananes de Paris ?
Madame KAGY , nous a dit s’interesser essentielement au côté culturel et qu’il faut développer la mémoire collective pour faire renaître peut-être d’anciennes variétés. Elle nous a fait savoir combien la banane est importante dans la culture KANAK car l’esprit de leur ancêtre se trouve dans le bananier : retournons donc à la préhistoire. Et voilà où je veux en venir : devons-nous dépenser des sommes considérables, car les recherches ont un coût pour faire renaître des coutumes en voie de disparition, car elle regrette que les jeunes ne s’intéressent plus à la question et qu’il faudrait pour cela s’en occuper. Fort bien, mais dans un contexte économique difficile, il n’est plus acceptable que l’argent public soit dispensé pour des points de vues philosophiques certes intéressants, mais qui deviennent insupportables pour les contribuables français.
Je pense que la France n’est peut-être pas la seule à financer ce projet bananier, mais sa contribution doit être conséquente . Il me semble d’après ce qu’à développé Madame KAGY que son travail soit de grande envergure alors il serait souhaitable que cela serve rapidement à l’intérêt général.
A-M Chanourdie.
Ce n’est même pas la peine de commercer à en parler. A cause du bunchy top “que certains” continuent de transporter dans les bennes, il n’y aura plus de bananiers en NC dans 5 ans. Et il a été abordé l’idée d’en importer du Brésil dans les années à venir. Voilà.
Drôle d’article, je ne comprend pas pourquoi l’auteur cherche des poux à la conférencière ?!
Moi, j’ai beaucoup aimé cette conférence. Que le kilo de banane soit plus cher qu’a Paris n’est pas un scoop et si Madame Chanourdie trouve les bananes hors de prix, qu’elle nous propose des solutions contre la vie chère en Calédonie…
Des solutions ?
Ben la prison c’est pas fait pour les chiens.
Et encore on n’a pas parlé du prix des mangues, Mango !
Pourquoi voudriez-vous que les producteurs de bananes vous donnent un kg à 100 F alors qu’ils achètent 1 kg de quoi que ce soit à plus de 400 F ?
Il faut bien qu’ils vivent
“Il faut bien qu’ils vivent”
Non, faut pas : ainsi on aura de la banane importée et donc vendue à un prix plus “normal” . . .
Faudrait faire une étude pour savoir si al banane est vraiment adaptée à notre climat car ici elle est très chère vu qu’elle ne pousse que sous cloche !!
la main tendue !
A la télé, Il y a un jour ou deux, sur Arte je crois, des Groenlandais habitant au-delà du cercle arctique se plaignaient, à juste titre, des prix des fruits et légumes, tous évidemment amenés de loin par avion (routes inexistantes). Par contre les bananes y sont vendues seulement 2,50 euros le kg, soit 300 francs pacifique, soit 2 fois moins cher qu’en NC, pays producteur !
Merci Madame KAGY.
(si j’étais curé, je mettrais l’hostie à 1000 balles pièce, c’est quand même le corps du christ, encore mieux que les ancêtres)
T’inquiètes… c’est un non-dit mais le petit panier de quête est là qui tintinnabule devant tes yeux.
A dire vrai, il faut se demander si c’est vraiment de la recherche ou bien des promenades et des bavardages sur ce que font les autres en claire de la “socialologie”…pour la modique somme de 3,5 milliards CFP (oui je dis bien milliards) que coûte l’IAC sur 5 ans.
A quoi ça sert ?
Les bananes antillaises sont vendues aux consommateurs métropolitains à des prix compétitifs parce que la métropole verse des aides subséquentes aux producteurs antillais.
En effet, les planteurs des Antilles perçoivent 15.000 euros par hectare de banane, soit 30 fois plus que la moyenne des aides par hectare reçues par les agriculteurs français.
De ce fait, les bananes des Antilles coûtent bien plus cher que le simple prix payé par le consommateur métropolitain!
D’aucuns estiment d’ailleurs que le coût de la banane antillaise est exorbitant ! http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/17/04016-20110217ARTFIG00645-le-cout-exorbitant-de-la-banane-antillaise.php
En conséquence, on ne peut pas dire que la banane calédonienne est chère par rapport à la banane antillaise achetée par le consommateur de métropole!
Ce qui est sûr, c’est que la banane antillaise et la banane calédonienne ne sont pas compétitives par rapport aux bananes importées d’Amérique du Sud!
Il n’y a pas qu’à Paris que les bananes soient moins chères, au Vanuatu aussi. Pourquoi ?
Ben devine ?
C’est parce que c’est une République Bananière ?
ben zaiza ozi !