“La chancelière de fer” ou “mutti” maman comme l’appelle les allemands a été réélue pour la troisième fois consécutive. Angela Merkel, 59 ans, qui dirige depuis 2005 la première puissance économique européenne, a été élue très facilement : sa nouvelle majorité dispose de 80 % des sièges du Bundestag. Son parti, l’Union chrétienne-démocrate CDU et sa branche bavaroise CSU, comptent en effet 311 sièges à l’issue des élections du 22 septembre, et le Parti social-démocrate (SPD), avec qui elle a conclu un accord de coalition, 193 sièges, soit 504 sièges au total.
UN EXÉCUTIF DE 14 MINISTRES, CA NOUS LAISSE RÊVEURS NOUS FRANÇAIS AVEC NOS 37 MINISTRES
Les huit ministres de la CDU-CSU
Sans surprise, Wolfgang Schäuble est reconduit au ministère des Finances. Son nom “est associé à la stabilité de l’euro et à la politique qui l’accompagne, et à tout ce qui est important en Europe”, a affirmé la chancelière. Ursula von der Leyen, ancienne ministre de l’Emploi, devient la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense.
L’ancien ministre de la Défense, Thomas de Maizière, passe lui à l’Intérieur, un poste qu’il a déjà occupé, qu’il connaît bien et qu’il apprécie. Hermann Gröhe, l’ancien secrétaire général de la CDU, va prendre en charge le ministère de la Santé, alors que Joanna Wanka reste ministre de l’Education. Peter Altmaier, remplacé par une sociale-démocrate à l’Environnement, devient ministre chargé de la Chancellerie.
Enfin, le parti frère bavarois de la CDU, la CSU, obtient deux portefeuilles : son secrétaire général Alexander Dobrindt prend la tête d’un ministère des Transports et des Infrastructures numériques et Hans-Peter Friedrich, ministre de l’Intérieur sortant, est nommé à l’Agriculture.
Les six ministres du SPD
Leader du SPD et principal rival d’Angela Merkel, Sigmar Gabriel sera ministre de l’Economie et de l’Energie et vice-chancelier. Les autres ministres sociaux-démocrates sont le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, la ministre du Travail, Andrea Nahles, la ministre de la Justice, Heiko Maas, la ministre de la Famille, Manuela Schweisig, et la ministre de l’Environnement, Barbara Hendricks.
Andrea Nahles aura la charge de mettre en œuvre la principale revendication du SPD : la création d’un salaire minimum généralisé en Allemagne, qui devrait tourner autour de 8,50 euros de l’heure. Cette mesure figure en effet au programme de gouvernement de la coalition.
Actuellement les casques à pointe nous rejouent STALINGRAD Mikael S. cloué au lit ( ne semble pas d’être de retour notre Mikael) Pas comme dans la chanson ! Tati Merkel à petite vitesse sur ses skis se casse le cul (pourtant bien protégé )Le vieux S S ne peut bénéficier d’ une douce retraite de” boucher -bourreau ” …
Je me pose quand même une question, comment expliquer que la croissance de l’Allemagne reste correcte, que le taux de chômage y soit si bas, et que le taux de pauvreté soit si élevé ?
Il faut croire que croissance ne signifie pas obligatoirement réduction des inégalités :
http://www.inegalites.fr/spip.php?article388
La Grande Bretagne a eu sa Thatcher
L’Allemagne a sa Merkel
A chacun sa catastrophe !
(Nous, on a Breteignier…)))
Ah les femmes
Cela ma rappel des souvenirs. 2009 l’entente républicaine.
Suite à une demande GENERALE, je vais reprendre un rythme plus soutenu concernant la déclinaison de l’actu internationale. (Gros titres uniquement)