Présent lors de la réunion d’information sur Vale-NC, le Haut-commissaire est revenu sur le projet d’arrêté de reprise de l’usine ainsi que sur les évènements des derniers jours. Il propose de durcir l’arrêté et d’inscrire la question du maintien de Vale au comité des signataires.
Chahuté, à l’instar de Philippe Michel, par les partisans d’une fermeture du site industriel de Vale, le représentant de l’Etat s’est étonné au micro de Koodji-TV de cette demande :
Il faut savoir ce qu’on veut. On peut entendre des gens qui remettent en cause l’existence même de l’industrie de la mine. C’est audible et respectable, simplement faut y aller franco et tout mettre à plat (…) Il y a un conflit de génération. Des jeunes en particulier qui sont à fond dans la société de consommation nous disent « il faut fermer l’usine » ; Il faut qu’ils fassent un choix ! Il fallait le poser avant les provinciales, il fallait présenter une liste pour une forme d’économie plus paisible, plus agreste, plus « pêche, nature et tradition », mais il fallait le dire avant le 25 mai (…) au grand jour devant l’opinion publique et les électeurs.
Évoquant les améliorations substantielles des mesures de contrôle et de garantie dans un calendrier précis, Jean-Jacques Brot entend, si l’industriel se plie aux demandes de la province sud, des coutumiers et de l’Etat, inscrire le sujet de la place de Vale à Goro lors du prochain comité des signataires.
La question du Nickel est cruciale en Nouvelle-Calédonie (…) On part d’une question environnementale grave qui révèlent ou réveillent des violences non-traitées et qui percutent sur les principes même de l’accord de Nouméa en matière de stratégie Nickel pour le pays. J’ai entendu que le Président Michel allait faire une étude sur les conséquences de la fermeture du site. Je considère que cette question est tellement grave qu’elle doit être discuté dans le cadre du comité des signataires, Raphaël Mapou l’a rappelé : c’est un choix de société
Interpellé par un participant à la réunion quant aux troubles ayant eu lieu à Goro, le Haut-commissaire a ensuite rappelé la position de l’Etat :
La liberté de manifester existe jusqu’à un certain point, ensuite force doit rester à la loi pour que les gens puissent vivre, aller et venir
Quant aux responsabilités de l’industriel, Jean-Jacques Brot s’est montré pour le moins critique vis-à-vis de la gouvernance de la multinationale:
Je souhaite vraiment qu’on durcisse le projet d’arrêté pour y inscrire une clause de revoyure, évidemment à l’intérieur des deux mois, de sorte que si les choses ne sont pas faites : on ne reprend pas le projet de redémarrage (…) Il y a eu des problèmes graves de Management (…) Il s’agit d’une portion de la France mais aussi d’une terre de culture kanak, il faut tenir compte de cette réalité et je ne suis pas sûr que Vale ait pris en compte cette dimension
Se félicitant du déroulé de cette réunion d’échanges a souhaité qu’elle puisse se renouveler dans le même format.
Il faut que la parole se libère et que toutes les parties soient présentes et s’expriment
Ce n’est pas nouveau. depuis longtemps ce fossé existe entre coutumiers et jeunesse, sinon on en serait pas la aujourd’hui… et avec le canabis et l’alcool aidant j’avoue que la coutume mélanésienne dans son ensemble ne survivra que dans son nom. que l’autorité coutumière joue son rôle afin de redonner à la jeunesse mélanésienne sa vraie identité au lieu de la laisser se travestir comme des enfants sans tradition et sans culture.
est ce que cette fameuse fuite d’acide ,n’aurait pas étais provoqué par un incompétent ,ou même volontairement ,pour en arrivé a foutre le bordel !!!
Que deviennent les DEUX MOIS de “réflexion”… Terre de parole?On joue avec le feu. Bon dimanche à tous.
Et ouais, comme d’hab’: on gueule, on râle et on en branle pas une. Et quand y’a un problème ou un “changement”, alors là: “Cà va chier, putain” …………….
Si le haussaire écoute Mapou, cette quenelle, on est mal barré.
“Liberté de manifester” j’appelle pas ça une manifestation mais une prise d’otage.
meuh non, formaté à la novlangue il sait bien que détruire un Mac Do ça s’appelle démonter un Mac Do….
Il vaut mieux tard que jamais ! Depuis une décénie que l’usine est en place il faut que ce soit les jeunes et le haussaire (importé!) qui fassent le constât de la non prise en compte de l’environnement !Pourtant tous nos politiques avaient été informés par madame Cornaille !
T’as raison ! Les risques sulfuriques étaient évidents dès la conception du bazar; et l’obstruction “anti environnement” a commencé vers 1996, avant Goro Ni. du temps de Lafleur… Même qu’à l’époque, des journalistes* se sont faits virés de LNC sur ce sujet. (On a des noms…)
*Le procédé de lixiviation sulfurique est une vraie catastrophe environnementale à Cuba…