Il faut convenir que le drame qui s’est joué ce 5 juin sur la Baie de l’Orphelinat n’est pas commun et que dans toutes les démocraties du monde les médias n’auraient eu de cesse que de savoir ce qui s’était réellement passé et qui étaient les protagonistes en cause. Mais nous sommes en Nouvelle-Calédonie, le pays où tout est possible hélas, et les Calédoniens savent que si la justice ne joue pas son rôle à plein, une chape de plomb s’abattra sur l’affaire.
Ces derniers jours, le monde politique et médiatique a tout fait pour que les Calédoniens ne regardent pas la lune, mais se focalise sur le doigt. Même si le peuple n’est pas dupe, il sait par ce fatalisme acquis de l’expérience et de l’histoire, que les protagonistes les plus notables de l’affaire parviendront sans doute à passer entre les gouttes. Cela n’empêche pas l’analyse. Car cette affaire, dans laquelle il y a mort d’homme, implique des élus et non des moindres, en particulier deux membres du gouvernement. Par candeur, les Calédoniens s’imaginent que ceux à qui ils ont confié les responsabilités du pays et de l’avenir, se doivent d’avoir un comportement exemplaire, c’est-à-dire littéralement qui serve d’exemple. De nombreux épisodes ces dernières années ont contredit cette croyance, contribuant dans une large part à la désaffection des Calédoniens pour la chose politique.
Disqualifiés
Les rôles des sessions d’assises sont emplis de ces dossiers d’ivrognerie d’où découlent des bagarres et des morts sans l’intention de la donner, pour lesquels en général comparaissent de pauvres hères. Mais cette fois ce sont des élus qui se sont oubliés dans les vapeurs d’alcool. Quelle image ! Quelle faute ! Les Calédoniens ont érigé le « coup de fête » en fait de société, mais des limites s’imposent naturellement à ceux qui portent théoriquement les responsabilités les plus hautes. On ne règle pas les affaires du pays dans des beuveries sans nom, sans en accepter les conséquences. Il faut bien poser la question de l’avenir politique des deux membres du gouvernement impliqués à des degrés divers dans cette affaire et l’UC qui les a placés à ces postes de responsabilité ne peut faire croire qu’il ne s’est rien passé. Pourquoi ne pas imaginer que Cynthia Ligeard décide de démissionner de la présidence de ce gouvernement mort-né, ouvrant ainsi la voie à la désignation d’une nouvelle équipe gouvernementale d’où seraient exfiltrés, les moutons noirs de la politique calédonienne ? Utopie ? Sans doute… Voilà pourquoi nous nous tournons vers la justice, la suppliant de ne rien céder et de mener à terme cette grave affaire, quelles qu’en soient les répercussions.
L’indépendance ou la Number One ???? il faut choisir !!!! Visiblement la balance parle à la place des élus !!! La “lutte” semble plutôt pencher pour sauvegarder la fameuse canette !!!
Terre de parole… plutôt terre de “ferme la,” comme un blogger.
derniere nouvelle !!! des membres influents de l’UC auraient gagné une carte gratuite d’adhérent aux “ALCOOLIQUES ANONYMES”
Pour l’anonymat c’est raté.
Toute la presse ferme sa gueule…….elle est muselée….état bananier ?????????????????
Si justice est entravée, inutile d’aller voter desormais, mais descendre dans la rue et remettre au goût du jour la guillotine s’imposera…..
Tu oublies l’écartèlement, la lapidation, le supplice de la roue ou la crucifixion, en place publique…
Mais surtout il ne faut pas aiguiser la lame !
Destitution pure et simple de leur mandat électoral à vie et déchéance de leur droit civique à vie ,ni plus,ni moins.
La politique “Mains propres et Têtes Hautes” doit être appliquée sans faille sinon on court à l’état bananier style Fidji ou Vanuatuu
Déchéance des droits civiques et de la vie politique à vie aux protagonistes qui nous insultent ,eux les représentants du peuple Kalédoniens.
Ni plus , ni moins.
Ici pas de vague c’est le mot qui convient à la CALEDONIE, surtout pas de vague, et voilà où on en est
“Pas de vagues”, c’est une certaine culture française, modèle dont s’est bien inspiré la Calédonie…
D’ailleurs, je pense que l’élève fait mieux que le maître.
Parmi nos politiciens qui squattent honteusement le Gvt, il y en a qui sont tellement doués qu’ils ne savent pas que “éthique” et “éthylique” sont deux mots biens distincts… et de sens bien différents.
Certains diront :”ça fait partie de la culture, de picoler jusqu’à se rouler sur le plancher, de se bagarrer jusqu’à parfois donner la mort (!?)”. Beaucoup dans ce blog ont raison, il faudrait faire un “nettoyage déontologique” dans le monde politique local. Les citoyens préféreraient des gens “propres”, pas d’individus au comportement inacceptable. N’oublions pas ils représentant le peuple!!! Et les électeurs n’ont pas voter pour avoir des énergumènes alcooliques!
‘tain mais on va mettre qui alors ?
(Rire !)
J’aime bien ton “nettoyage déontologique“…
[ et, après le coup d’pied au cul démocratique, si on proposait la castration républicaine ?…]
j’attend avec impatience les réponses de notre selerone. t’es ou ? …..peut être a ta place.
D’après les dernières infos c’est aux policiers et aux juges qu’il donne des explications…
Il nous avez prévenu de l’hypotétique descente de sa bande de caillasseur dans les quartiers sud mais de la a le faire lui mème ! bravo selerone une belle preuve de ton dévouement politique quant a ta carrière d’ingénieur après le “restaurant basket” tu nous auras inventé “le restaurent casse tête”……. je sais c’est moche !
Dessert et digestif en apothéose : Table round. Ouais c’est limite je sais mais c’était obligé!