La commune du Mont-Dore vient d’entamer son retrait du fonctionnement du CTA (Centre de Traitement des appels) de Normandie. Nouvel épisode d’un dossier mal géré et qui aura coûté bien cher aux habitants de l’agglo.
Le principe de création du CTA avait été acté par les mairies de l’agglomération pour y installer un centre intercommunal de secours. C’est de Normandie que les équipes de secours devaient partir pour intervenir plus rapidement sur les quartiers nord de Nouméa ou renforcer les équipes du Mont-Dore, Païta et Dumbéa. Mais ce projet intercommunal n’a jamais vu le jour. D’abord parce que le chantier du CTA, d’un coût global de 250 millions, a pris deux ans de retard et qu’ensuite les quatre municipalités Rump n’ont jamais pu obtenir l’accord des pompiers qui réclamaient une augmentation des effectifs. Enfin terminé, le CTA est demeuré pendant près de deux ans, une coquille vide. Comme il fallait bien que les quatre maires justifient ce lourd investissement, une solution pis-aller a été trouvée.
Allo le 18 ?
Dans un premier temps, les quatre maires ont expliqué que le CTA ne pourrait entrer en fonction tant que la compétence sécurité civile ne serait pas transférée à la Nouvelle-Calédonie. L’excuse est passée auprès de l’opinion, mais une fois le transfert opéré au 1er janvier dernier, rien n’a bougé. On a trouvé alors comme solution de faire de ce bâtiment de 250 millions le centre des appels au 18, en clair il gère les appels d’urgence et procède au dispatching des interventions. Mais en dépit de ce fonctionnement a minima pour une structure de ce type, le CTA pourrait connaître de nouvelles difficultés. Le Mont-Dore dont le maire Éric Gay, qui avait pourtant qualifié le CTA de « bel outil », vient de retirer son appui fonctionnel au centre, en attendant sans doute d’en retirer son appui financier.
Les raisons de l’échec
C’est d’abord un échec de gestion. À l’évidence les quatre communes ont lancé le projet sans qu’il ait été totalement bouclé quant à son usage, sa faisabilité et son fonctionnement. Elles ont dû ensuite chercher une solution claudicante pour que cet investissement serve quand même à quelque chose. Ensuite, la décision du Mont-Dore a peut-être des arrière-pensées politiques, car se désengager, c’est faire porter une charge financière plus lourde sur Nouméa, municipalité Calédonie Ensemble. En clair on refile ce mauvais dossier à la charge de Nouméa…
Vive le transfert des compétences ,ici la sécurité civile! et l’incompétence de nos politocards…. Pace salute
De plus les équipements ont été achetés chez leurs copains, nous n’avons pas été consultés, ni pour le CTA ni pour le PC de la sécurité civile à Nouméa, pas d’appel d’offre, pas de consultation, république bananière ça continue, et nous on l’a dans la BABA! la direction de la sécurité civile a payée une étude pour faire l’état des lieux des casernes: 15 millions, c’est un super copain d’un des dirigeants qui l’a réalisée! Que faut-il faire? Nous, nous l’aurions faites pour 2 millions seulement avec restau, langoustes et tout le reste! Quel bordel!
un bon tuyau : si vous voulez couler une structure créez une SAEM et confiez la au RUMPC !Donnez leur le désert et revenez dans 5 ans : pénurie de sable !
si GAY , NATUREL , MARTIN?, et leurs adjoints, tous R-UMP ou assimilés ne peuvent trouver une solution convenable, il doit y avoir un élémént dirimant qui n’est pas connu du grand public ?? à suivre ……