L’emploi de pesticides dans l’agriculture calédonienne est un sujet de polémique récurent dont bien des épisodes se sont joués devant le tribunal administratif. Il en a cependant été question lors des assises du développement durable organisées la semaine dernière en présence des associations.
L’un des ateliers de ces assises était en effet consacré à la consommation de pesticides agricoles. Il s’est déroulé en présence des associations environnementales comme le WWF ou de défense des consommateurs comme l’UFC Que choisir. EPLP cependant, brillait pas son absence et c’est sans doute regrettable, car l’atelier a permis de mettre en avant des statistiques qui semble-t-il n’ont pas été contestées par les participants à ces assises.
Les chiffres
Les statistiques montrent que l’on est passé en dix ans de 128 tonnes de produits phytosanitaires à usage agricole importées en 2003 à 56 aujourd’hui. Mais il convient d’apporter quelques précisions. En effet sur les 25 tonnes d’herbicides importées, près de 50 % ne sont pas appliqués directement sur les cultures dont les produits sont consommables. De même pour les insecticides, les fongicides ou les produits divers soit au total 31 tonnes, 14 tonnes seulement seraient des produits classés chimiques. On se doute cependant que ces chiffes émanant de services comme la DAVAR ou le SIVAP peuvent faire l’objet de contestation de la part de ceux qui dénoncent l’usage trop intensif de ces produits. Des produits utilisés sur les terres cultivables, or ces dernières ne représentent qu’un peu plus de 7 000 hectares soit 4,2 % seulement de l’ensemble de la surface agricole utile de la Nouvelle-Calédonie.
Et le Bio ?
L’image de marque des agriculteurs souffre des campagnes qui ont été menées ces dernières années, contre l’usage de ces produits et cela n’a pas contribué à améliorer le dialogue entre les ruraux et les environnementalistes. Pour autant ces dernières années, la prise de conscience a été telle que le dossier du Bio a bien avancé. Des dispositifs et des procédures ont été mis en place, bien souvent par les institutions, pour une reconnaissance des techniques bio et leur développement, par exemple les travaux menés actuellement par la biofabrique du Mont-Dore ou la création de divers labels.
Tant qu’à la tête de la Davar le gvt conservera le champion du monde des recours perdu au TA au sujet des pesticides, cette direction ne pourra être crédible ! Le dernier exemple au sujet des hormones est confondant, comment affirmer que la Calédonie en est indemne alors que 18 tests on été effectués. Pour mémoire 18 000 têtes sont abbatues /an (source Davar ;-). Ca fait du 1 pour 1000 ça ! Le problème ce n’est pas les agriculteurs (qui sont de bons professionnels), c’est ce genre de champion qui ne leur permet pas d’être crédibles !
On peut donc en déduire que les fraises de Paita sont devenus moins nocives que les fumées de la SLN…. NON ! PAS CONFIANCE
triste réalité,au prochain controle d’alcoolémie je demande a ce que mon taux soit divisé par le nombre d’habitant en NC….les politiques ! aux boulot ! fini de bayer aux Cornailles (facile mais tentant)
Bonne question, il est maintenant dans le fil des commentaires. Merci Mme Cornaille.