La fin du 3ème accord

François Hollande s’est exprimé à deux reprises sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie : devant les élus au CCT puis lors de l’entretien accordé à NC1ère. S’il se refuse à prendre position de façon personnelle, le Président de la République a précisé quelques points.

C’est le droit qui doit s’exprimer, a déclaré en substance le Chef de l’État et le droit, concernant l’accord de Nouméa, c’est un référendum dans les trois ans à venir. Au moins les Calédoniens, qu’ils soient indépendantistes ou non, savent maintenant que l’État ira jusqu’au bout du processus. Est-ce pour autant la bonne solution ? François Hollande n’a bien sûr pas répondu, en insistant sur le fait que ce sont bien les Calédoniens qui auront à décider de leur avenir. Il a laissé entendre de manière claire et faisant référence aux souffrances passées vécues par la Calédonie, que les voies du dialogue devaient être recherchées et il a exhorté les responsables politiques calédoniens à prendre leur responsabilité, car déclare François Hollande aux Calédoniens

L’État doit tenir sa place, pas votre place

Pour François Hollande, les responsables politiques ont devant eux une période de trois au cours de laquelle, ils doivent définir un projet de société sur lequel les Calédoniens auront à se prononcer par referendum. S’il n’a pas dit, en dépit des questions qui lui étaient posées, vers quelle solution irait sa préférence, il a réaffirmé que l’on attend de l’État qu’il soit à la fois partenaire de l’accord et arbitre afin que l’accord s’applique. Ce n’est pas à l’État de définir une solution, a déclaré en substance le Président de la République, mais aux Calédoniens de s’accorder sur la sortie de l’accord, mais quelle que soit cette solution, a-t-il déclaré

La France sera toujours à vos côtés

S’il n’a pas fait d’annonce en terme de solution institutionnelle, mais proposé des pistes, François Hollande a toutefois clôt de manière définitive l’hypothèse du 3ème accord que prône sans relâche Pierre Frogier.