C’est un réel coup de coeur que j’ai pour cet artiste hors du commun. Récemment primé aux Victoires de la musique, le slammeur français voit son dernier album devenir double disque d’or. Difficile de contourner Abd Al Malik en cette année 2007 : le slammeur est présent sur tous les fronts. Son album “Gibraltar” s’inscrit parmi les grands succès du moment puisqu’il vient d’être sacré double disque d’or. Bref, vous l’aurez compris, j’adore grave.
D’origine congolaise, Abd Al Malik voit le jour dans le 14e arrondissement de Paris, le 14 mars 1975. Deux ans plus tard, il part vivre avec sa famille à Brazzaville. Il y restera jusqu’en 1981, date à laquelle il s’installe à Strasbourg et vit difficilement le divorce de ses parents. Il entre alors dans la délinquance et flirte un moment avec l’extrémisme religieux avant de rebondir sur les impasses de la religion et ses paradoxes. Tel un Coltrane s’éxilant dans un voyage intérieur afin de lutter contre la drogue, Malik se sent pousser des ailes humanistes et mystiques. Parallèlement à des études brillantes qu’il mène en philosophie et en lettres classiques, il oriente son obédience musulmane vers le soufisme et la poésie perse et prône la paix et l’amour du haut d’une “solitude illuminée” via un rap parlé qui rappelle certains textes surréalistes de Pablo Neruda ou de Gainsbourg.
[kml_flashembed movie=”http://www.dailymotion.com/swf/1dKKTsVNCWYUubhKu” width=”425″ height=”350″/]
“La forme de récit qui me touche le plus, dit-il, est souvent autobiographique ou, en tout cas, garde de fortes attaches avec le réel. C’est sans doute pour cela que j’affectionne particulièrement des auteurs tels que Raymond Carver et Albert Camus (…) mais ma démarche ne pourrait se résumer à une ambition purement littéraire parce que je suis rappeur et parce que je suis un homme tout simplement”. A l’instar d’un Oxmo Puccino qui fait du rap une poésie politisée et du hip hop un mouvement littéraire, Abd rend à cette forme musicale toutes ses lettres de noblesse. C’est beau et c’est touchant. C’est surtout à découvrir, à écouter et à mediter comme de beaux vers écrits par le poète perse du XIIIe siècle Djalal Al-dîn Rûmi. S’il y avait plus de Malik dans le rap français, les hommes poltiques auraient du mouron à se faire. Via Musique Ados
Arff effisk, re-écoute STP et dès maintenant
Je ne trouve pas ça terrible. Les paroles sont assez bof je trouve.
J’adore ce disque !
Une tuerie ! Ce n’est presque plus du Rap ! Moi qui suis aficionados de ce style, j’en viens à penser de temps en temps qu’il est mort ! Tué par les studios, l’argent facile et les rappeurs sans humour ni cervelle ! Et heureusement Il y a Abd Al Malik, Hocus Pocus ou Oxmo Puccino !
Ils nous font dire que le Rap n’est pas mort, qu’il a encore des choses à dire et des pavés à balancer.
# ouam Says:
avril 10th, 2007 at 9:11
Tu cherches à te faire pardonner ton post sur 50 cents ??
Héhéhé
Abd Al Malik, fait moins agiter le derrière, certes, mais au moins fait vibrer le cerveau ! Organe noyé chez bien des rappeurs américains dans des litres de testostérone…
Joli post.
Tu cherches à te faire pardonner ton post sur 50 cents ??
punaise, ca tourne en boucle l’album, c’est trop grand niveau parole
ici, on est tous fans à la maison…
merci pour ce post
k-rol