Deuxième module bouclé pour RFO et pour Thierry Rigoureau (en photo ci-dessous) avec cette édition n°2 (rappel du n°1). Les invités présents étaient: Philippe Gomès (Calédonie-Ensemble), Charles Pidjot (Flnks), Le responsable de l’association des métropolitains de Nouvelle-Calédonie, Bianca Hénin (Front-National), Raphaël Mapou (Collectif Autochtone), Léopold Jorédié (FCCI), Mr Devillers (Collectif pour l’emploi local). Comme d’habitude tout en bas, retrouvez le podcast de l’émission. Désolé vous serez obligé de patienter 20 secondes avant que cela démarre… j’apprends le métier, c’est dur, LOL ! (j’avais mis le micro dans la fiche casque…)
Difficile de comprendre encore après 58 minutes de débat comment en va s’en sortir avec des visions aussi opposée entre les hommes. Au lieu d’avoir affaire à des visionnaires, nous avons affaire à des opportunistes, un monsieur disait même au tout début de l’émission comment ils allaient “accorder leur intelligence”… A en voir l’émission de la semaine dernière et celle d’aujourd’hui, on voit bien qu’on est loin de l’esprit de la grande case ou chaque peuple aura sa place.
Charles Pidjot disons le a été mauvais mais on connait ses lacunes dans cet exercice périlleux de l’émission TV en direct. D’un autre coté, Mr Gomès n’a pas été très convainquant à mes yeux, de plus il fait quelques erreurs en essayant de paraitre comme le candidat du pouvoir d’achat. Avec une crise qui a à peine touchée notre île, je pense que c’est périlleux d’avoir un tel effet d’annonce à 40 jours des élections. Certes, le Président de la Province Sud a été plus à l’aise que son opposant. Je tiens également à rappeler à P.G. la définition exacte du mot Nation qui se rapprocherait plus dans son raisonnement au mot Etat Nation (les mots ont un sens…). Bien loin du terme d'”une petite nation dans une nation”. Regardez c’est plutôt intéressant…
Nation: Dans le Nouveau dictionnaire universel des synonymes de la langue française de François Guizot – 1822, page 19, il est indiqué « un peuple est une multitude d’hommes, vivant dans le même pays et sous les mêmes lois. Une nation est une multitude d’hommes, ayant la même origine, vivant dans le même État et sous les mêmes lois[6] ». Deux notions différencient ainsi pour l’auteur la nation du peuple : l’État et l’origine. Pour le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un territoire défini (…) et personnifiée par une autorité souveraine ». Pour le Dictionnaire de la langue française, la nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique ».
Etat-Nation: Un État-nation est la juxtaposition d’un État, en tant qu’organisation politique, à une nation, c’est-à-dire des individus qui se considèrent comme liés et appartenant à un même groupe. C’est donc la coïncidence entre une notion d’ordre identitaire, l’appartenance à un groupe, la nation, et une notion d’ordre juridique, l’existence d’une forme de souveraineté et d’institutions politiques et administratives qui l’exercent, l’État. Sans cette coïncidence, on parlera plutôt d’un État multinational.
Il existe deux possibilités de création d’un État-nation :
– Soit l’État préexiste à la nation, et l’on cherche ensuite à développer un sentiment national (cas des pays initialement État-nation qui ont conquis des territoires).
– Soit les individus qui se reconnaissent d’une même nation, en particulier dans le cas d’une « nation ethnique », manifestent leur volonté de vivre ensemble, en se dotant d’un État. On parlera donc d’une nation-État, dans laquelle un groupe d’hommes ayant pris conscience de son unité nationale a donné naissance à un État. Ceci a été le cas en Allemagne par exemple.
En France, l’État s’est construit progressivement, et à partir du Moyen-Âge les rois de France ont étendu leur autorité sur un ensemble de plus en plus grand. Cependant, il préexistait un sentiment d’appartenance à une nation, à partir du Royaume franc puis de la Francie occidentale. Le sentiment national a été renforcé notamment par l’obligation d’utiliser le français comme langue véhiculaire dans les actes administratifs, imposé par François Ier par l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, la création d’une école gratuite laïque et obligatoire par Jules Ferry à la fin du XIXe siècle, l’instauration du service militaire, mais aussi la création de divers symboles républicains comme le drapeau français, la Marianne et la Marseillaise.
Bref, ce soir, je ne reproche rien au présentateur qui a fait son travail et a réussi à tenir ses invités. Niveau invités, j’ai pas été convaincu par les intervenants et persiste à dire qu’ils ne sont plus représentatifs de la vision des citoyens de ce Pays. Nous avons besoin de changer des têtes. Les indépendantistes ont une chance inespérée de prendre beaucoup plus de responsabilité et d’être majoritaire au congrès, seulement voilà… les dinosaures qui représentent ce parti ne sont plus du tout en phase avec ce que les jeunes pensent aujourd’hui et je peux vous assurer que j’en vois tous les jours. Comme le disait Jorédié, le terme indépendance ne veut plus rien dire, les indépendantistes sont à coté de la plaque s’ils font campagne sur ce thème, c’est une évidence. Pour Philippe Gomès, c’est autre chose. Difficile de donner une position avant de connaitre les listes et les alliances définitives. La seule chose que je sais, c’est qu’il est fort niveau marketing, qu’il travail ses discours et que ses satellites sont en place pour persuader une partie de la population. Je pense en premier lieu au mouvement Jeun’s (j’ai pu lire le journal ce soir, je comprends mieux le message de Lenka sur Facebook) mais je pense aussi à Droit de Cité et même peut-être Mr Devillers que je soupçonne d’être lui aussi un électron libre de Calédonie Ensemble, je vous expliquerai pourquoi bientôt. Bref, encore 40 jours pour que ces hommes prennent conscience qu’il est important d’avoir une même vision du Pays tout en conservant leurs différences au point de vue de la politique générale. Tant qu’on arrivera pas à être d’accord sur ce sujet et tant qu’on voudra dépoussiérer l’Accord de Nouméa, on avancera pas mes pauvres amis, c’est mon sentiment premier… Bon allez, place au podcast, on en parle dès demain. Rediffusion demain en vidéo sur le site RFO Nouvelle-Calédonie
[audio:rfo2.mp3]
Je ne savais pas que Thierry Rigoureau était journaliste?
Rediffusion
Sympa , on nous propose de voter FN pour éviter un nouvel Hitler.
On nous prend pour des cons.
Lol, ya danton et robespierre, ils doivent être heureux de se retrouver cités en si bonne compagnie.
encore une victime de la Recherche de la nouvelle-star…
c’est lamentable
Soyez rassurés, l’UDC existera toujours même si certains de ses membres étaient présents sur la liste de Calédonie Ensemble dans le cadre de candidatures d’ouverture.
Edou, Tardy, & co.
J’ai cru un instant qu’il y allait avoir possibilité de décliner un échange sur les concepts de nation, d’autonomie, d’indépendance, comme nous y invitait non seulement le débat, mais aussi le billet de Franck.
Mais l’attraction est trop forte pour vous de réduire les enjeux d’un pays à de vaines luttes qu’il m’est difficile de ne pas voir comme puériles.
Peut-être qu’Internet n’est pas un bon médium pour dépasser les passions, j’y voyais en tout cas des raisons de l’espérer.
François
Tres sage de votre part après l’enthousiame du départ lors de la naissance du grand parti UDC qui devait suivant vos dire se démarquer des autres groupes,et tout changer . Tout ce que l’on peut dire c’est que après mures reflexion vous avez évité waterloo
Bonjour Lolo et Tardy,
Merci pour vos écrits. Lolo, ce que tu avances concernant Gouaro Deva est effectivement vrai et j’en ai bien conscience…
Te concernant Tardy, j’apprécie ton franc parler et de voir que tu as le courage de tes arguments… Excellent dimanche à tous,
Edouard