L’article 5 du premier titre de l’Accord de Nouméa prévoit que : Des signes identitaires du pays, nom, drapeau, hymne, devise, graphismes des billets de banque devront être recherchés en commun pour exprimer l’identité kanak et le futur partagé entre tous. Ceux-ci doivent être définis alors comme une marque de l’autonomie de la collectivité de Nouvelle-Calédonie, et non pas comme une accession à l’indépendance. L’hymne (avec ses paroles et sa musique) et la devise (« Terre de parole, terre de partage ») sont déjà acquis même s’ils n’ont pas encore été votés au Congrès.
Koodji, sorte de réseau social du “destin commun” lance donc ce groupe de réflexion et de travail pour faire avancer le schmilblik et en parler le plus simplement du monde. Ce groupe collaboratif et participatif vient à l’instant par exemple de reprendre en intégralité le projet lancé en 1998 par Pierre Gay – Pascal Gross – Thanh-Tâm Lê au sujet du futur drapeau. Cela n’a pas été évident à faire puisque le site est difficilement accessible. Plus de 50 drapeaux déjà proposés sont donc en ligne, il suffit de les commenter et de donner votre avis sans oublier bien sur de participer en envoyant vos contributions par exemple.
Bref, vous l’aurez compris, le réseau social reste le meilleur moyen pour collaborer à de telles réflexions. Je reste persuader que c’est au peuple de décider de ces signes identitaires, j’irai même plus loin en proposant des référendums en lieu et place d’une acceptation des 3/5ème du Congrès. Ces transferts sont avant tout émotionnels, ils nous touchent plus qu’un transfert de compétence de l’enseignement ou un transfert du droit commercial par exemple. Pourtant, nous sommes tous conscient qu’ils sont bien plus importants techniquement parlant.
Si vous aimez votre Pays et que vous désirez participer à cette grande aventure, je vous donne rendez-vous sur Koodji dans la rubrique Groupes. Il est en effet l’heure de se mettre au travail pour le bien de tous afin de construire et de participer à ce “destin commun” qui ne doit pas être qu’un mot mais une réalité avant tout !
Ikarios en tant qu’esclave du colonialiste l’on s’aperçois que tes chaînes ne sont pas si lourdes que ça à supporter ya bon banania