Un fan de nos travaux, Un collaborateur, Un amoureux du web et des nouvelles technologies, Un ami, Un frère nous a quitté subitement dimanche sans prévenir. Jérôme (frère de Sébastien pour ceux qui le connaissent) a été victime d’un AVC (Accident vasculaire cérébral) et n’a pu échapper à cette saloperie qu’on appelle la mort, il avait 38 ans. J’adresse bien évidemment toutes mes condoléances à la famille et aux proches de Jérôme que j’ai eu la chance de cotoyer. Ce type était remarquable, fascinant et je n’en garderai que des bons souvenirs. Le premier pas à faire afin de guérir la blessure qu’engendre un décès est de supporter l’absence mais le plus important est de trouver du réconfort, un soutien moral, c’est ce que j’essaye d’apporter à son frère plongé pour l’heure dans le plus grand des désarroi par l’intermédiaire de ce billet.
Sébastien (pierre angulaire de Koodji) qui vient de perdre un être cher est confronté à un chagrin et à une tristesse sans nom, je le sais… Il doit faire face à une épreuve difficile qu’il doit surmonter en apprenant à vivre sans l’autre. Quand nous voyons une personne en souffrance parce qu’elle a perdu un être qui lui était cher, nous aimerions pouvoir l’aider et diminuer sa peine. Or, trouver les mots justes n’est pas toujours facile. Pour ma part, au lieu de faire de longs discours je vais à ma manière lui rendre hommage par l’intermédiaire d’un poème de William Blake, une manière de laisser une trace écrite sur calédosphère de ma peine et du respect que j’avais pour Jérôme. Pour l’heure, vos messages de sympathie sont les bienvenus, je sais qu’ils ne pèsent pas grand chose dans la balance du désarroi mais je sais aussi qu’ils peuvent faire du bien à tous ceux qui subissent un tel drame. Repose en paix Jérôme, j’irai t’apporter un dernier hommage lors de ton inhumation et te dirai tout ce que j’avais oublié de te dire quand le moment sera venu de me recueillir dans le plus grand des silences…
Poème sur la mort, de William Blake à lire en période de deuil afin de trouver du réconfort.
Je suis debout au bord de la plage
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.Quelqu’un à mon côté dit :
“Il est parti !”
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard. C’est tout…Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
Pas en lui.Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : “il est parti !”
Il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie :
“Le voilà !”…C’est cela la mort.
Condoléances à sa famille.
Qu’il repose en paix.
Lorsqu’une âme est devenue parfaite à l’issue de ses réincarnations, elle s’apparente à une énergie purement spirituelle et se trouve dans un état que l’on peut qualifier d’«angélique», à défaut d’un terme plus approprié. Il est impossible de comprendre intellectuellement ce que recouvre un tel état, car il transcende tous ceux qu’un être humain expérimente lorsqu’il est incarné sur Terre.
L’ontologie des Rose-Croix
Moi aussi je m’associe à la douleur de ceux qui souffrent de cette disparition qui vient trop tôt.
Mourir à 38 ans d’un AVC, c’est vraiment injuste.
Je ne connais ni l’un (Jérôme), ni l’autre (Sébastien), mais je m’associe à la douleur de celui qui reste. Sincères condoléances de la part d’une anonyme… 🙁
Sincères condoléances.