L’homosexualité, c’est quoi au juste?

Les débats passionnés sur le mariage pour tous mènent rapidement à une bipolarisation stérile peut être parce que le citoyen lambda, non homo est inconsciemment insatisfait des arguments déployés par le camp opposé. Le lobby gay parait très puissant en ce moment et a une propension à accuser rapidement les opposants d’intolérants, retardataires, réactionnaires…etc….sans vraiment avancer d’explications à cet « état » et d’arguments plus convaincants que le droit à l’égalité et la marche en avant…? inéluctable de la société.

Parce que des explications, il en faut peut être pour faire admettre à toutes les générations ce que des années de principes, de non dit, d’éducation religieuse et même d’éducation tout court ont interdit, surtout quand on progresse dans le domaine de l’abstrait comme c’est le cas pour l’homosexualité.

En effet, si un homme et une femme (qui s’assument en tant que tels) peuvent physiquement s’identifier par leurs organes génitaux respectifs, il n’en est pas de même pour les homos dont la tendance n’est pas physiquement représentée. (Définition Wikipédia de l’homosexualité ci-dessous.)

« L’homosexualité est le désir, l’amour, l’attirance ou les relations sexuelles entre personnes de même sexe, selon une perspective comportementaliste ou empirique. C’est également un goût, une orientation sexuelle, selon une perspective psychologique ou sociologique. L’homosexualité fait partie de la sexualité humaine mais aussi animale.

Parmi les personnes ayant une part d’homosexualité, on établit des distinctions. Une femme lesbienne ou un homme gay est exclusivement attiré par une personne de même sexe. Un homme bisexuel ou une femme bisexuelle est aussi attiré par une personne de sexe opposé. Aujourd’hui, ces personnes sont parfois désignées sous les termes de communauté homosexuelle, ou LGBT (qui comprennent également les hommes trans et les femmes trans). »

Bref, rien de physique, là dedans ou peut-être des taux d’hormones un peu différents qui se baladent. Sinon, on parle de désir, d’attirance, d’orientation sexuelle, de goût, ça reste dans le psycho ou le socio……définition qui laisse déjà imaginer que le sujet n’est pas simple.

En réalité, il y a à boire et à manger dans tout cet éventail d’homosexualités qui va du bisexuel à l’homo convaincu, fidèle, voulant fonder une famille en passant par le fan des gay prides .

Si l’homosexualité se résume à une insatisfaction de ses organes génitaux, on peut répliquer que finalement la vie n’est faite que d’insatisfactions : Les petits qui veulent être grands, les femmes insatisfaites de leur poitrines, ceux ou celles qui se trouvent moches, trop gros, trop maigres, chauves, poilus et j’en passe. Sur ce modèle, certains peuvent être insatisfaits de leur sexe comme ils sont insatisfaits de leur taille ou certaines de leurs poitrines. On assume ou on n’assume pas, mais pourquoi en faire un fromage, revendiquer à tout va et peut être, de ce fait, exacerber l’homophobie.

Les homos tolérants comprendront que le non initié, privé d’éclairage, peut alors se demander, si à l’exemple de ces femmes jamais satisfaites de leur poitrine refaite et qui repassent régulièrement sur le billard, l’homosexualité n’est pas que le résultat d’une instabilité plus générale, d’une expérience hétéro malheureuse, une solution de facilité pour les plus timides, une solution passagère à la solitude voire de l’opportunisme (on a vu ça dans le showbiz, entre autres), bref quelque chose de moins profond que ce que le lobby gay veut nous démontrer.