La fatigue du pape était visible depuis de long mois, mais cette fatigue n’était pas que la sienne. Elle était sans doute et avant tout celle d’une église deux fois millénaire, que les schismes, les guerres de religions, n’avaient jamais vraiment ébranlé ce colosse, mais qui n’en finit plus depuis deux siècles d’être défié par une modernité qui la rattrape.
Le passage de l’ordre au mouvement, d’une société profondément immuable à l’accélération toujours plus grande de l’histoire. Un monde en perpétuel mouvement, dans lesquels les racines traditionalistes et hiérarchique de l’église viennent s’ancrer, sont malmenés, désarçonnés par cette modernité. L’église était européenne, mais le XXème siècle l’était de moins en moins, et le XXIème siècle ne l’est plus, pour faire des anciennes colonies les principaux foyers de l’église romaine et d’ou partent les prêtres pour venir en Europe évangélisé le cœur du monde catholique. L’église avait l’essentiel de ces fidèles parmi la paysannerie, mais avec l’exode rural effectuait au tournant du XIXème siècle cette migration vers la ville à modifier le paysage socio-religieux. De l’unité italienne en passant par l’encyclique du pape Léon XIII en 1891, d’un début du XXème siècle bouleversé par une laïcité galopante pour arriver au grands bouleversement mené par le concile Vatican II, l’Eglise à laisser entrer le loup dans la bergerie. Vint le pape polonais qui a connu le communisme par son charisme et sa jeunesse, il insuffla à cette institution millénaire un souffle nouveau mais qui fut coupé dans les dernières années de sa vie minée par la maladie. Avec sa mort en 2005, l’église à du choisir entre les deux principaux legs de Jean-Paul II. Elle pouvait soit creuser le sillon de ce retour identitaire aux dogmes et à l’intransigeance qu’avait incarner le pape de l’Est, soit affirmer la critique du capitalisme sauvage qu’il avait affirmé dès l’effondrement de l’URSS. Mais les cardinaux ont préféré prendre un intellectuel conservateur qui pendant 8 ans n’a pas vraiment fais de grands bouleversements dogmatique. Avec cette démission l’église doit se réinventer, trouver sa voie dans ce monde en pleine mutation et se rapprocher des continents ou elle compte le plus, déjà parmi les « papibili » les plus cités on compte bon nombres d’évêques venants d’Amérique latine et même un venant d’Afrique.
Le point révèle les véritables raisons de la démission du pape.
http://www.lepoint.fr/societe/les-veritables-raisons-du-renoncement-de-benoit-xvi-14-02-2013-1627180_23.php
La Bible a son Judas. La Nouvelle-Calédonie a Pierre et Roch et si nous construisons notre destin commun sur cette pierre et ce roch, alors nous avons déjà l’aperçu flagrand des résultats.
Ouhai, ben la Calédonie elle a aussi ses escrocs de tout poils…. ses blablateurs et autres boni-menteurs de foire à l’entourloupe magnétiseuse…. à la démonstration vaseuse et à l’Ego hypertrophié…
http://legrandreveil.wordpress.com/2013/02/12/la-demission-du-pape-confirme-les-tribulations/
Dans le calendrier du Nouvel Ordre Mondial, le dernier domino qui devait tomber, c’est l’Eglise catholique. C’est une étape essentielle. Or le pape a toujours constitué un obstacle. Aujourd’hui, cet ultime verrou vient de sauter.
Le pape tire sa révérence (st pierre chap 1 verset 5) , les autres doivent suivre ( st rock chap 1 verset 3).