Ce 29 avril, Enercal a fait le point sur le système électrique calédonien. Qui consomme ? Combien et comment ? Un point sur les principaux dossiers d’actualité et les perspectives à venir.
Il faut savoir tout d’abord qu’en Nouvelle-Calédonie, on paye son électricité 32,24 francs le kilowattheure domestique. L’électricité ne vaut que 12 francs en métropole, elle atteint 24 francs en Australie, 25 francs en Nouvelle-Zélande et 56,34 francs au Vanuatu. On retient également du point de situation dressé ce matin par les dirigeants d’Enercal que la production annuelle calédonienne d’électricité est de 2,2 milliards de kilowattheures. Si l’essentiel de cette production, soit près de 70%, est assuré par le barrage de Yaté, les deux tiers de la consommation sont utilisés par les seules sociétés minières SLN, KNS et Vale. Quant à la consommation des Calédoniens, elle se situe autour de 4 millions de kilowattheures par an. « On est très largement inférieur à la métropole, qui est à 7 millions, a déclaré le directeur général d’Enercal, Jean-Michel Deveza, on est également inférieur aux Australiens ou aux Néozélandais ». Et cette consommation annuelle domestique augmente en moyenne de 3 % par an.
Et les énergies renouvelables ?
Face à l’augmentation de la demande, il est question de l’accroissement de la production d’électricité via les énergies renouvelables. Un plan d’action a été lancé par le gouvernement, il vise à développer les énergies renouvelables et à encourager la maîtrise de la consommation d’énergie. Enercal pour sa part évoque parmi les pistes possibles le potentiel hydroélectrique de la Calédonie. « L’hydroélectricité a été notre passé et notre histoire, et peut être aussi notre présent et notre futur, a précisé le patron d’Enercal. Il y a différents potentiels hydroélectriques qui peuvent être travaillés et développés sous forme de projets concrets dans les années à venir ». Et Jean-Michel Deveza d’évoquer la création de barrages bien localisés, sur différentes rivières, dans le Nord ou sur le Mont Panier.
