Le bilan de l’intersyndicale

Ce matin, les responsables de l’Intersyndicale, qu’a rejointe la CSTNC, ont dressé le bilan de la mobilisation et de la signature d’un accord après 27 heures de négociation. Ils parlent de succès, mais veulent rester vigilants.

Didier Guenant-Jeanson comme David Meyer a réaffirmé à plusieurs reprises qu’aucun cas l’intersyndicale renoncera à quoi que ce soit. Cinq jours après la signature de l’accord de fin de conflit, l’intersyndicale dresse un bilan positif de sa mobilisation, estimant que les choses avaient avancé. Les leaders syndicaux ont affirmé à plusieurs reprises que l’objectif premier de cette mobilisation était d’obtenir la baisse des prix, ce qui serait acté dans les prochains jours. Tous se sont félicités d’avoir mené « une grève propre », mettant l’économie calédonienne à genoux sans le recours aux chaines et aux cadenas.

Vigilance

Toutefois, les responsables de l’intersyndicale se sont dits inquiets du discours tenu aujourd’hui par certains et qui laisserait penser que ces mêmes, en l’occurrence le Medef et le Rump qu’ils ont cités, allaient revenir sur leur parole donnée. « Ils sont les derniers des Mohicans pour défendre les inégalités » a ironisé le secrétaire général de l’USOENC. Sans entrer dans le détail des mesures du protocole d’accord, les responsables de l’intersyndicale se sont réjouis des mesures de baisse et de gel des prix, mais également de la réforme de la fiscalité, ou bien encore de la création d’une autorité de la concurrence ou de la loi anti-trust qui, selon Joao d’Almeida, « sont des éléments essentiels pour lutter contre la vie chère ».