Introduction:
La commission d’animation est l’une des 3 commissions du collectif « une tribu dans la ville » qui comprend la commission communication et réflexion et la commission logistique. Nous rappelons que nous avions poser une 4ème commission, celle de la commission artistique.Ceux et celles inscrits dans les deux commissions, animation et artistique ont proposé de fusionner pour ne faire qu’une seule commission. Après des échanges, nous avons proposer et nous avons actée à la réunion du soir le 29 octobre 2012 que les volontaires, de la sculpture, de la vannerie de la musique, de la cuisine de la vaisselle, du ménage devaient rejoindre la commission animation. Nous avons rappeler que l’animation c’est la mise envie, ceux que l’on sait faire avec ses mains, ses pieds, sa tête, sa bouche participent à la mise en vie, l’animation du groupe. De ce fait nous sommes tous animateurs et animatrices dans la tribu dans la ville. Nous avons fait 5 réunions formelles. Nous tenons à souligner que l’animation de la vie dans la tribu se vit et se parle à tout moment des 24 heures que font une journée, des initiative sont donc étaient prises. Le présent bilan est celui de la commission animation. Cependant il est aussi un petit bout de l’expression de l’animation social et culturel d’un groupe de personnes qui s’est engagés volontairement dans ce mouvement populaire qui a défendu les cases, qui les a maintenu en vie et qui est toujours sur le même objectif « la reconstruction des cases à la baie de la Moselle ».
I/Bilan de la commission d’animation du « Collectif une tribu dans la ville »
a)Actions actées et réalisées.
Nous avons préparer au mieux avec les personnes volontaires les actions cités. Ce sont les plus vieux et les aînés qui ont impulser cette commission et les plus jeunes volontaires ont commencer a arriver à la troisième réunions formelle.
Ce que nous avons réalisé:
- Premier forum : la case et la natte en 2 dimensions
- Second forum : la parole et le feu
- Troisième forum : Qu’est -ce que la lutte pour vous dans la tribu dans la ville? Nous précisons que le thème du forum à été changer en : C’est quoi pour vous, la lutte de l’identité kanak en ville. Le changement était dû à la destruction des cases.
- Les ateliers tressages
- L’atelier kanéka
- L’atelier flèche faitière (outil d’éducation nouvelle)
- La continuité et la mise en vie des ateliers sculpture
- Atelier tressage de la natte de la parole
- Les visites guidées par les gens de la tribu
- Les slogans avec l’inscription : TOUCHE PAS A MA CASE VIENS BOIRE UN CAFE à l’entrée de la tribu : et ceux sur la barrière donnant sur le Musée disant : NE DETRUISER PAS NOS CASES MAIS VENNEZ LES DECOUVRIR
Ce que nous n’avons pas réalisé :
- L’école du dimanche
- Causerie autour des mots dans les cases
Ce qui nous reste à réalisé:
- La vente et le tirage de la tombola pour gagner les deux sculptures d’une tribu dans la ville
- La diffusion de l’émission des jeunes lors du démontage du faré
La visites des collégiens et les visites des primaires:
- Un petit garçon venant de Koumac à demander : Mais elle est ou ma case?
Nous notons ceux qui a freiné ou reporter nos animations:
- Les débats ouverts et internes sur le démontage des cases
- Les discours et les propos tenus de nos responsables et de nos familles
- Les médias et leurs informations controversées
- Le démontage de la case de Drubea me Kapume à créer un premier traumatisme
- L’affaire des cases à créer l’unité en face de nous
- Les déstabilisations, les provocations, les pressions ainsi que les agressions que nous avons subis
- Les précipitations sur la mobilisation du groupe à cause des informations non fondé et non vérifier
- La destruction des 7 cases a créer le second traumatisme
b) Actions préparé en réunion du soir avec le collectif :
- Les organisations des 3 samedi expo vente
- La messe du dimanche
- Premier meeting portant sur le droit de l’endroit à l’endroit
- Second meeting portant sur le 18 novembre mais aussi sur les ressentis des gens sur la destruction des cases
- L’organisation pour la remise du dossier du collectif au Ministre de l’outremer
II/Bilan de l’animation social et culturelle du groupe dans la tribu dans la ville.
a)Organisation social
Les missions du collectif était de défendre les cases et de maintenir les cases avec les plus de 20 000 pétitionnaires. Le collectif s’est organiser pour que chaque case puisse être représenter par deux référents. Certains référents ont été changer au cours des 2 mois . Le rôle des référents est de remonter les informations, les questions, les propositions et les initiatives des cases.
Les derniers référents étaient :
- Case de Djubea me Kapome: Lucien
- Case de Xaracuu Xaragure: Jean Norbert NONKE Ethienne HOLERO
- Case d’Ajie Aroo: Lambert NEI, Tony WEMA
- Case de Paici Cemuki: Cae GOTIPOU, Jean François NAAOUTCHOUE
- Case de Hoot Ma Waap:Alain MALOUMA et Leonard THEIN BAI
- Case d’Iaai : Darewa DIANOU, Nicolas BOLO
- Case de Drehu : Allun ELIA et Jean WANGANE
- Case de Negone : Billy HNAIA et Edmond KUANENE
Nous notons :
- La performance de la construction des 8 cases et d’un faré non achevé en 9 jours est une expérience de vie qui nous a été donner de vivre grâce au comité 150 ans.
- Chaque case à était construite avec l’ensemble des personnes volontaires présentes et n’a pas fonctionner par aires
- Chaque case avait sa particularité tant dans sa forme esthétique interne et externe
- Chaque case avait sa particularité tant dans la composition de ses membres qui l’habitent
- Chaque case avait son propre fonctionnement dans les affaires internes de la case
- La cohésion familiale dans certaines des cases n’était pas stable
- L’expérience du vivre ensemble entre différentes générations entre les vieux, les ainés, les jeunes et les plus petits était une expérience de vie unique pendant 70 jours
Nous notons :
- Moins de 70 personnes ont habitait près de 70 jours
- 80 à 120 personnes ont assisté aux réunions du collectif le soir
b) Catégorie sociale du groupe (ce n’est qu’une estimation )
Le public se situe dans la tranche d’âge de 3 ans à 70 ans. Le public est issus des 8 aires du Pays. Ils sont issus des tribus du Nord, du Sud, des îles, du grand Nouméa et des quartiers populaires. Ce public est composé également d’européens.
Les différents individus composant le groupe ont ou sont :
- Sans emploi
- A la recherche d’emploi
- Patenté
- Avec emploi précaire
- Une situation professionnel
- Au chômage
- Retraité
- A l’école, au collège et au Lycée
- Fille mère ou père célibataire
- En couple, jeune comme moins jeune
- Sans abris
- Religieux
- Militant Associatif
- Militant politique
- Militant d’Éducation Populaire
- Volontaires
b )Organisation culturelle
La famille
Dans la tribu dans la ville, nous avons créer la famille des 8 aires(parole de sculpteur). Nous avons tisser des liens, fraternelles, maternelles et paternelles. Nous avons tisser des liens de cœur avec ceux qui sont différent de nous et qui ont pris la liberté de venir nous rencontrer. Certains et certaines ont appris a découvrir les valeurs familiales dans le cadre de l’éducation culturelle que chacun et chacune a apporter dans la tribu dans la ville. Le président d’honneur a souligner que nous participions à créer une nouvelle vie et certains ont continuer dans cette démarche. Continuer dans cette démarche c’était aussi pour certains d’entre nous redonner sens à la vie de la famille, la vie dans les cases, progresser vers quelque chose de meilleur pour nous mais aussi pour les générations en devenir. Avant de parler de structuration des clans, le triste constat des familles d’origine kanak est lamentable. On parle de fille mère, de mère accouchant sous x, de père célibataire, de mono parentalité, de divorce, de moins en moins de responsabilité par rapport à nos enfants.
Chacun à porter sa pierre dans la construction et la mise en vie dela tribu. Certains d’entre nous ont trouver des repères, ont trouver une famille soudé et unis pendant le maintient et la mise en vie des cases. Le travail collectif sur la cohésion familiale à été mené tant bien que mal. Il a été mener avec ses peines, ses défaillances, ses manquements, ses incompréhensions, ses colères mais aussi ses joie et ses moments de partage.
La cuisine:
Les gens se sont organisés et les volontaires jeunes ont pris des initiatives pour assurer et assumer au mieux une partie de l’intendance (le bois et la cuisine). Dans l’organisation culturelle, les gens se placent en fonction de ceux qu’ils savent faire mais aussi dans des espaces qui leur sont propre.
Nous notons :
- Mis en place d’un planning par aire qui n’a durer que deux semaines
- Mis en place d’horaires pour le repas et le café que nous avons très peu respecter.
- La parole de jeune qui a été rappeler plus d’une fois « les mamans doivent être à la cuisine, n’a pas été respecter »
- La cuisine n’ayant pas eu de caisse pour son propre fonctionnement, s’est toujours trouver en retard dans les achats et souvent le café du matin et le pain ont été pris en charge par les finances personnelles des volontaires
- Ce sont souvent les mêmes qui se sont porter volontaires
Les paroles qui nous ont choqués :
- « Ici ce n’est pas une garderie ! »
- « Oublier pas les jeunes, que c’est l’argent du bingo qui vous nourris tous! »
- « Ce ne sont pas nos enfants ceux qui sont dehors! »
- « On n’est pas là pour faire de l’éducation et du social »
- « Ici c’est pas MACADAM, on n’est pas au resto du coeur »
- « Dégager d’ici, rentrer chez vous! »
Certaines paroles de nos aînés nous ont blessés aussi mais nous avons fait abstraction
Les coutumes : ( A voir le cahier des accueillants)
- Une coutume de bonjour à l’aire Djubea Kapume avec le retour de l’aire
- Une coutume de bonjour au Sénat Coutumier qui n’a pas était reçu. Cependant il y a eu une coutume d’encouragement fait par le Sénateur de l’aire Paici.
- Deux coutumes préparés par le collectif, une coutume de remerciement pour nous avoir fait vivre la construction des cases en retour du remerciement du comité 150 ans et de l’aire Djubea me Kapume. La seconde coutume pour dire que l’aîné et le petit doivent être ensemble dans le travail. Elle a été attaché le soir même sur le Mwaka par le troisième vice président et un habitant du sud. Elle a disparu la veille ou ils ont démonter le faré.
L’animation des sculpteurs:
La parole du bois est l’expression artistique que porte les sculpteurs, c’est une animation spontanée et constante dans le temps, elle à raconté l’histoire sculptée de la tribu dans la ville. Pendant 5 semaines, les maisons des sculpteurs ont donner vie 24 heures sur 24 heures au bois. Cette mise en vie artistique nous a permis de ne pas nous soucier de la sécurité car là ou il y le son du bois, le passant trouve toujours écho. Beaucoup d’artiste sont venus partager des coups de ciseaux mais à des temps ponctuels et souvent en journée. Par faute de sculpteur engagé, et la fatigue qui s’est fait sentir, les 3 dernières sentir semaines les sculpteurs ont fermer leur atelier à 2 heures du matin. Une estimation de 180 sculptures ont été produite durant ces 70 jours chambranles,flèches faîtières, peigne , petite figurine, petit case vendus ou offerte avec le cœur.
- Iaai : une trentaine
- Paici Cemui : unecinquantaine
- Ajie : une dizaine
- Xaracuu Xaragure :demander à Ethienne et Gei une quarantaine
- Drehu : 1
- Negone : une quarantaine
- Hoot Ma Waap : une dizaine
- Djubea Kapome : 3
Le règlement non actée:
Si l’on considère que la coutume est un ensemble de règles qui régit la vie social, nous avons mis en place un règlement avec comme introduction : Faire sortir le poison de nos maisons (parole de sculpture)
Rappel du règlement :
- Interdiction de présence, de consommation d’alcool, de cannabis et de cava dans la tribu et dans la case
- Interdiction des personnes en état de d ébriété
- Interdiction du bingo dans la case et dans la tribu
- Interdiction de l’ordinateur dans les cases
- Éteindre son mobilis dans la case
- Enlever ses chaussures avant de rentrer dans la case
Pour la case d’ ajie nous avons rajouté :
- Interdiction de fumer sa cigarette dans la case
- Ne pas dire de gros mots dans la case
Nous n’avons jamais actée le règlement pendant ces 70 jours. Il y a une semaine nous avons décider d’enlever l’interdit sur le bingo et nous devions rajouter :
- Enlever les capuches
III/ Propositiond’action
- On quitte les lieux du Mwakaa car nous nous sommes installés dans un espace citoyen et nous avons dégradés l’espace
- Le collectif doit se créer en association, une association de jeune pour les jeunes et par les jeunes avec l’accompagnement des plus anciens si ils le désirent
- Nous rappelons que l’idée de se créer en association est une parole qui est sortie de la case d’Iaai par rapport à la gestion du site il y a un mois et demi
- S’organiser pour le chemin coutumier, capacité de mobilisation ( Rappel de la parole du Président du Collectif : s’organiser chacun et chacune pour repartir dans nos aires ou dans nos chefferies et s’accompagner avec l’ensemble des membres du collectif.
Les jeunes ont réfléchis et proposer avant que les gens de la terre n’arrivent sur le nom du parking de la baie de la moselle :
- La place de l’indépendance
- La place du Destin commun
- La place de Kanaky
- La place du Kanéka
- La ville dans la tribu sur l’eau
Faire un geste d’humilité au comité 150 ans, au sénat coutumier, au gouvernement ou pas mais en tous les cas, il est important de renouer les liens avec ceux qui nous ont renier et ceux qui ne nous ont pas entendu. Travailler sur l’humilité c’est cultiver la sagesse.
j’aime le concept d'”une tribu dans la ville” la mise en valeur du savoir faire,les dances,les chants,la convivialitée…..mais j’ai beaucoup moins aimé le spectacles des alcoliques titubants et dormant au milieu de la place. je suis a 100% pour la création de ce village mais pas sur un parking et surtout sans toutes ses personnes avinées qui ne font que desservir votre beau projet.
D’ou l’excellente idee d’un endroit plus permanent comme ce musee (de la Monnaie de la Parole et de la Coutume) qui promouvoit 3 aspects de la culture Melanesienne, complemente Tjibaou et auquel pourrait etre rattache un endroit pour les repas, etc…
Florenda Waina Nirikani
c’est bien elle qui veut exclure les citoyens blancs des listes électoral?
arrête un peu FORENDA t’as la haine du blancs et en plus t’es prêt à nous payer le café dans tes cases.jme marre….
ya plus rien, pas de soutien,vous étiez où quand les bulls ont rasés vos cases,,,elle est Où votre révolte? beaucoup de palabre….rien de concret.
Note que si les Charlots Eclairés s’étaient un tant soit peu investit et n’avait pas boycotté la défense du corps électoral glissant …. nous n’en serions peut être pas là …
Bonjour nomorsatu, tu veux venir boire un café à Pierre Lenquette comme ça on fait une petite séquence sur la loi organique et puis on fais connaissance parce que tu ne me connais pas et 10 bizzzzzzzzzz du bateau
La grenouille verte avait propose un musee en Centre ville, un musee de la Monnaie , de la Parole et de la Coutume, si je me rappelle bien, toute idee Melanesienne a caractere culturel doit etre encourage et il faut faire preuve de tolerance, nomorsatu, la politique c’est une chose, la culture une autre…
Et Yanno le “case killer” en pense quoi?
C’est une retranscription ou c’est le texte original tel qu’il a été publié?
De toutes façons: c’est un bilan (très largement) à posteriori: on peut faire dire n’importe quoi a des actes, selon comment on veut les justifier.
Bonsoir Clark, c’est le texte original qui a été publier. On était 15 personnes à faire le bilan assis autour de l’arbre à parole. J’étais à la prise de note. Ce texte à été présenté à l’ensemble des membres de la commission pour l’actée et le lire pendant le bilan générale après la destruction des cases. On a fait le bilan de notre vécu, l’équipe quoi qui a fait le travail volontairement, un niveau normal.
Pour moi c’était un bilan final de l’action engagée dans le cadre du maintien et de la mise en vie des cases. J’afirme que le mouvement populaire n’existe plus. Moi je ne me pose pas ces questions car j’ai déja les réponses. Mais c’est la volonté des gens a se rassembler et faire un bilan, assumer les responsabilités. Si les gens ne mesure pas l’importance d’un bilan avec tous les partenaires, il ne peut y avoir de prolongement.
un arbre à parole! Hmmm, tres bon pour le tourisme ca!
déjà faudrait connaître l’auteur du compte rendu
“Bilan de la commission animation” c’est pas assez clair ? C’est la “commission animation” qui a rédigé ce bilan.
Pas de coms, pas de réactions
A croire que vous avez pris cette initiative des cases comme du folklore en fait….
Triste en fait de se rendre compte de çà !!!!!
Bonjour retro, pour information, le Comité 150 ans après, le Gouvernement, le Sénat coutumier, le collectif une tribu dans la ville, l’organisation non gouvernementale une ville dans la tribu, l’Association une ville dans la tribu et la Commune de Nouméa ne sont jamais vu pour faire le bilan des cases. Comment construire et renouer des liens si les gens n’assument pas leur responsabilité? on n’est encore dans du “non dit” et on va continuer à mentir aux gens et chacun va interpréter à sa manière l’événement des cases.
Encore un manipulé par les médias et autres … La mairie n’a JAMAIS accepté de recevoir et d’écouter les constructeurs des cases qui voulaient simplement exposer l’énorme potentiel et l’intérêt public du projet porté. D’où le sitting, qui s’est transformé en expérience grandeur nature dont les résultat devaient servir à discuter avec la mairie. Ce qui n’a JAMAIS été possible.
Rien de politique ou je ne sais quoi …. n’importe quoi….