Où en est l’école en Nouvelle-Calédonie, maintenant que nous sommes compétents ? Cette question, de plus en plus de professionnels se la posent. Et pour l’heure, ils n’ont pas de réponse.
Ce n’est pas hasard si un grand nombre de chefs d’établissements, de directeurs d’école, de professeurs, d’instituteurs, de conseillers pédagogiques ou de parents d’élèves, ont pris part à la rencontre citoyenne organisée ce week-end sur le thème de l’école. Une réunion organisée par Calédonie Ensemble, mais chacun se doute qu’elle aurait rassemblé autant de monde si elle avait été organisée par un autre parti. Car ce qu’a surtout démontré cette rencontre, et qui correspond à une réalité, c’est l’état d’inquiétude dans lequel se trouve plongé le monde de l’éducation. Vers quoi va l’école ?
Où est le projet ?
L’inquiétude qui se manifeste chaque jour davantage à l’école porte sur le fait que depuis le transfert de compétence de l’enseignement secondaire, rien de concret n’a été ni décidé ni mené à terme. Le projet pédagogique attendu par les professionnels n’a toujours pas été arrêté. De même l’enseignement privé, catholique et protestant, déplore le fait que le gouvernement ait acté une sorte de division public/privé, en nommant en son sein des responsables différents. Cette inquiétude est d’autant plus manifeste et partagée que d’une part les enseignants regrettent que le Grand Débat, dans lequel ils s’étaient investis soit resté lettre morte et que d’autre part, ces mêmes enseignants craignent que d’ici 2014 rien ne soit fait.
L’école …pourquoi ?…….quant on est pas fils,cousin,neveu de nantis ou d’éminent hommes politiques l’aspiration de toute la jeunesse c’est “cadre avenir” et avec la futur réabilitation des squats et un budget alimentaire de 18.000 XPF/mois pourquoi faire des études.
des années de préparations des transferts de compétences pour au final ce rendre compte que nous n’avons strictement rien prévu,a croire que les acteurs de l’éducations ont d’autres préocupations que l’avenir de l’éducation de nos enfants.
Autrement dit, à quoi ça a servi de transférer l’enseignement secondaire, si c’est pour ne rien faire ? A rien évidemment, à part satisfaire les exigences d’ADN mien mal inspirés sur ce coup là.
Le bilan paraît en tout cas bien prématuré puisque ça fait à peine un an que la compétence a été cédée. Comme dirait le mec qui se casse la gueule de la tour de St Quentin “jusqu’ici tout va bien”.
Par contre, le bilan sur l’enseignement primaire est possible, et éloquent. Ce n’est pas le fiasco total, mais incontestablement, ça marche beaucoup moins bien.
Où va l’école ? A la mine, à la fonction publique ou au chômage, évidemment !
Ca fait 35 ans que les gouvernements ne durent que par la trouille d’une soi-disant indépendance devenue obsolète. Aujourd’hui, les mêmes gèrent le béton, les bagnoles et la délinquance (tout en se gavant dans l’import, le BTP et le foncier…) L’associatif est en danger. Sur une île, le coût de la vie est le frein à l’initiative durable. Pas de perspectives, pas de visions à moyen terme (fiscalité, urbanisme, environnement,…)
Alors quand ils peuvent, les jeunes formés, friqués ou intelligents se tirent. Etc…