Politiquement Koodji : Interview de Philippe Gomès

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Politiquement Koodji revient cette semaine pour effectuer un bilan du dernier comité des signataires avec les différents protagonistes revenus de Paris. Le leader de Calédonie ensemble est le premier invité à avoir accepté de répondre aux équipes de Koodji-TV.

C’est un Philippe Gomès apaisé et volontiers pédagogue qui a décliné les « éléments de langage » propre à son mouvement en rappelant ce qui lui paraissait être les points forts de ce 11ème comité des signataires. Parmi ceux-ci, la mise en évidence d’une des hypothèses proposées par les experts rédacteurs du rapport sur les « Réflexions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie ». Cette hypothèse, la troisième, équivaut – selon Philippe Gomès – au référendum éclairé prôné désormais par le parti des députés.

En route pour les élections

Au travers de son discours le député calédonien – qui n’est pas signataire de l’Accord de Nouméa – rappelle que le format du comité « date » car, selon lui, « la Calédonie de 2014 n’est plus celle de 1998 » et de rajouter que ce sont les formations issues du futur scrutin de 2014 qui auront « la légitimité démocratique pour négocier la sortie de l’accord ». Fort de son succès électoral aux législatives de 2012, il ne fait nul doute que le leader de Calédonie ensemble compte sur une victoire aux provinciales en mai prochain pour pouvoir peser sur la modification du format du comité.

« On est soixante autour de la table, y-en a que quatre ou cinq qui parlent… »

Revenant enfin sur la polémique autour du coût d’un tel évènement, Philippe Gomès n’a pas manqué d’envoyer quelques piques aux formations politiques qui ont composées des délégations importantes à Paris. Il fait ainsi la proposition que seuls les partis politiques signataires ou disposant d’un groupe au congrès puissent y être représentés dans une délégation de quatre membres maximum.