Je me fais prendre à chaque fois… et ça loupe pas ! Rendez-Vous en Terre Inconnue est vraiment une très belle émission, généreuse au bon sens du terme, et attentive. Évidemment, on n’échappe pas à des plans filmés au plus près des émotions (chez moi, ça marche à tous les coups…), mais au-delà de çà il y a un beau message de simple humanité. C’est peut-être ce qui me frappe chez tous ces peuples croisés : ce direct très humain. Ces personnages entrevus dans tel ou tel voyage savent parler au plus près de ce qui fait notre humanité, avec une simplicité qui décoiffe et va loin. Comment dire à son collègue de bureau ce que eux nous disent en quelques mots simples ? Il y a un côté surréaliste pour nous et c’est sans doute la force de l’émission (et des peuples qu’elle croise).
Aussi,Frédéric LOPEZ a un grand respect pour les populations visitées, pour l’artiste qui l’accompagne et pour son humilité ; il ne se met absolument pas en avant, comme le font malheureusement pratiquement tous les animateurs du PAF et ça aussi ca fait parti du succès de l’émission. Ce type a des idées fabuleuses, ses concepts cartonnent, le tout dans une discrétion exemplaire. Il y a tant d’humanité dans ses reportages! on se rend compte que malgré toutes nos différences, on est pareil. On aime les autres humains, on pleure, on rit etc…MERCI pour ces moments rares de télévision cher Frédéric….
Suggestion: Pour la suite, je serai vraiment intéressée de voir un concept proche : une visite de peuple à peuple (plutôt que de célébrité à peuple autochtone). Ce serait vraiment passionnant et permettrait de tisser un peu plus le lien créé.
La journaliste Melissa Theuriau a participé à «Rendez-vous en terre inconnue » diffusé le 21 janvier à 20h45 sur France 2… Pour «Rendez-vous en terre inconnue», la journaliste et productrice est partie vivre une quinzaine de jours en immersion avec le peuple des Maasaï, au nord de la Tanzanie, en Afrique de l’Est. Je vous propose de retrouver ci-dessous la rediffusion ainsi qu’une interview des deux protagonistes accordée à 20MINUTES.
Pourquoi avoir accepté de participer?
On peut difficilement refuser. C’est une occasion rêvée de vivre une expérience humaine, ce que je n’aurai pas pu faire pendant mes vacances par exemple, avec ma famille. J’ai appris que j’allais partir au mois d’avril ou de mai. Mais ne on réalise vraiment que lorsqu’on essaie des vêtements et que commence le compte à rebours une dizaine de jours avant de le départ.
Frédéric Lopez, vous en pensez quoi?
On se connait bien, on est amis dans la vie. Ce fut un combat pour lui de porter ce concept loin des formats télévisés habituels, avec des valeurs qui me tiennent à cœur.
Les deux émissions précédentes, avec Sylvie Testud, puis François-Xavier Demaison, ont réalisé des audiences de 6,1 millions de téléspectateurs (environ 23,6% de pda). Le succès de l’émission vous surprend?
Non, et ça me fait plaisir. Cela veut dire que les gens sont en quête de sens. Notre société va tellement vite. Elle favorise l’individualisme et la solitude. Là, on prend le temps, on va vers des gens qui n’ont rien, mais possèdent tout ce qu’on n’a pas. C’est une belle leçon de vie.
Que connaissiez-vous des Maasaï ?
Peu de choses et de façon caricaturale. J’avais une vision un peu touristique via des reportages. Mais la fatigue et le nombre d’heures, voire de jours, pour les rejoindre ont effacé toutes mes appréhensions. De leur côté, les Maasaï n’avaient jamais vu un Occidental.
L’équipe de tournage n’est pas trop intrusive?
Ni intrusive ni dérangeante. Certes, on voit régulièrement l’ingénieur du son et le réalisateur. Mais ensuite, le dispositif très discret fait que l’équipe de tournage est loin de vous. Du coup, les Maasaï et moi, on a oublié leur présence. Du coup, il y a parfois des surprises au montage. Certains moments dont je garde le souvenir ne se retrouvent pas dans le film. Comme des heures et des heures de discussions, sur des sujets difficiles, comme la polygamie. Mais c’est bien que certains choses restent intimes.
Le plus dur pour vous?
J’ai eu à fournir d’intenses efforts physiques qui peuvent démoraliser. Nous, on prend tout le temps des transports, on est constamment aidés. Là-bas, il a fallu marcher par de grandes chaleurs et sur les cailloux.
Quel enseignement tirez-vous de votre séjour?
Qu’il faut préserver la terre et pratiquer l’autosuffisance. Dans notre société de profit, on exploite et on pollue la terre. Là, les Maasaï offrent un modèle où la terre est préservée. Ils ne sont pas dans une logique d’acquisition. C’est un bel exemple du modèle que prône cet homme dont j’apprécie l’œuvre, Pierre Rabhi.
Au début de l’émission, on vous voit avec votre époux Jamel Debbouze, ça n’a pas été trop pénible la séparation?
Non, pas trop dur, après il y a la joie de se retrouver.
Dsl hors sujet …Mais ou est passer l’article sur les cigarettes electroniques …??
C’est toujours bien au début, après l’aspect répétitif fatigue surtout quand cette ” émotion ”
prend le dessus un peu trop souvent et finit par revêtir un certain voyeurisme. On en arrive ainsi à sublimer une soit disante expérience humaine, alors qu’il suffit d’imaginer les prises de vue technique, les mouvements de caméras, certaines scènes à répéter etc….
Bref comment faire des tunes grâce à des personnages médiatiques et des moyens.
J’ajoute que le naturel de Melissa est bluffant. Pas un pet de maquillage ! c’est rare