Tous les ténors de l’UMP étaient présents de François Fillon à Jean-François Copé, en passant par l’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin, même Gaël Yanno était de la partie. Tous le gratin UMP nous a présenté une équipe qui se veut soudée avant les municipales, pourtant cette unité ne se trouve pas dans les projets.
Ce « parlement » du premier parti d’opposition de France avait des allures d’une grande tragédie grecque. Ils ont encore fait « comme si ». Les principaux acteurs de la famille UMP avaient le visage des mauvais jours, mais il fallait faire bonne impression devant les caméras et montrer l’unité de la droite républicaine.
Ce fut des scrutins digne de la grande époque soviétiques, 91 % se sont prononcés pour le projet, 90 % pour la haute autorité chargée d’organiser la primaire en vue des présidentielles de 2017 et on a pu voir aussi que la Nouvelle-Calédonie fut aussi au centre des votes avec le MPC qui devient, avec 93 %, le représentant officiel de l’UMP sur le caillou.
Ce n’est pas maintenant qu’on verra la famille UMP locale se rassembler malgré le soutient que le 1er adjoint au maire de Nouméa a apporté au député européen sortant Maurice Ponga. Mais personne n’a évoqué le retour du candidat officiel, et selon bernadette Chirac, quasiment déclaré, Nicolas Sarkozy, qui ne veut ni de cette élection interne, ni de haute autorité, hormis la sienne.
Tout au long de ce conseil politique, les différents orateurs n’ont eu de cesse de mettre en avant l’unité, une notion qui devient très à la mode dans le parti de Jean François Copé. Mais malgré ces appels, les critiques on fusé ci et la. On n’a pu remarquer l’absence du premier président de l’UMP, Alain Juppé, qui a prétexté que sa campagne pour les municipales à Bordeaux lui prenait du temps, mais surtout le projet mis en avant par l’équipe de Jean-François Copé est jugé d’après l’ancien premier ministre, trop libéral.
L’ancienne plume de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, n’y est pas allez de main-morte pour critiquer ce conseil politique et surtout le président de l’UMP. Il aurait même jugé que les divers votes étaient dignes des anciens grands congrès de l’Union Soviétique.
Machiavel
