Cynthia Ligeard, cet ange messianique qui fait manger les pauvres pour 18 000 francs par mois, vient d’ériger la danse en concept politique. Finis les meetings ennuyeux, les discours interminables, les rendez-vous classiques, désormais au FPU, c’est Woodstock.
Cynthia Ligeard veut faire autrement, elle a donc beaucoup travaillé la communication pour tenter de dépoussiérer ce vieux truc qu’est le Rump. Du coup ça marche, et les seniors qui composent le gros des troupes du parti ont l’impression de transgresser quelques tabous, de mener une vraie révolution culturelle, ça a un gout d’adolescence et de vacances.
La forme maintenant a une importance. Dans les meetings du Rump qui dans la presse réunissent inévitablement 500 personnes (sans doute les mêmes), on mange, on danse et on s’habille en vert. C’est la nouvelle couleur… Tout le monde en tee-shirt vert, sauf Pierre Frogier… sans doute pour qu’on le reconnaisse… un côté Grand Schtroumpf peut-être…
Passé l’aspect kitsch de l’affaire et oubliés le cha-cha-cha, le pas de bourrée et talons-pointes, on cherche à s’intéresser au fond. Et là, ça devient de l’archéologie. Car le fond est au fond. La vacuité du discours est confondante, comme si Cynthia Ligeard ne comptait que son sourire pour faire la différence et emporter l’adhésion. Se pose alors la question de savoir si le Rump a encore quelque chose à dire. Par respect certainement, par atavisme aussi, le Rump offre encore une tribune à son président, par qui finalement tous les malheurs sont arrivés, pour qu’il évoque ce 3ème accord auquel même au sein de ses troupes, on a du mal à croire.
Dans le discours, Cynthia Ligeard cherche des niches, des interstices, des failles au sein desquelles s’engouffrer pour tenter de dire autre chose. Mais ça n’est pas facile. Un discours politique se construit, s’élabore, se polit, et cela demande du temps. Ça n’est pas parce qu’à la province Cynthia Ligeard a pris quelques mesures, parfois contestée comme l’attribution de Prony-Pernod, pour faire d’elle une femme politique. Une gestionnaire peut-être, mais pour engager l’avenir du pays de manière durable et solide, qui songe à Cynthia Ligeard ?
Cynthia Ligeard est depuis longtemps en campagne. Elle est partie tôt (le syndrome Chirac 95 ?), mais on sent déjà l’usure et le vide. Il ne suffit pas de bouger sur une estrade et de sourire à la foule pour déclencher l’enthousiasme. Les choses vont peut-être finir par se décanter… Cynthia Ligeard va peut-être enfin dévoiler ses intentions et aller au-delà de son flyer de campagne dans lequel elle dévide des banalités consternantes et de pauvres lieux communs. En tous les cas, le Rump se retrouve tout gaillard, presque canaille, en goguette. Il redemande ces meetings à 500 personnes au cours desquels on danse, on chante, on mange… Cela étant, attention aux côtés Cigale. La bise pourrait vite arriver maintenant !
Caton
……… ET UN DE PLUS ……..
DOMITIEN 19/04/2014 à 14h18
Bonjour
Les nouvelles Calédonniennes m’ont demandé de m’abonner pour lire cet article, je me suis abonné et j’ai payé et je n’ai toujours pas accès à cet article
Bref, je me suis fait avoir
Caton, vous voulez dire que…
Au pays de Cynthia
comme dans tous les pays
On s’amuse on danse on rit
Il y a des méchants et des gentils
Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis c’est très utile
Un peu d’astuce, d’espièglerie
c’est la vie de Cynthia