Porte-parole, membre du gouvernement en charge notamment du logement Thierry Cornaille fait une entrée remarquée en politique. Interrogé au micro de Koodji TV, il revient sur cet enjeu essentiel pour la Nouvelle-Calédonie.
Lorsqu’il est question de logement, Thierry Cornaille est à son affaire. Après l’Institut d’Émission Outre-mer (IEOM), il a dirigé la SIC (Société Immobilière Calédonienne) pendant un peu moins de dix ans. Lorsque l’opportunité s’est présentée à lui de défendre ce dossier majeur sur le terrain politique, il n’a pas hésité et a donc accepté de devenir membre du gouvernement. Pour autant, la tâche est difficile. « La question du logement est primordiale », explique-t-il, soulignant que d’elle découle un grand nombre d’autres problématiques comme la santé ou l’éducation. Or, en matière de logement, la Nouvelle-Calédonie a pris un retard considérable.
Une situation indigne
Thierry Cornaille convient qu’un certain nombre de choses ont été réalisées ces dernières années, notamment en termes de confort des logements dits « sociaux ». Cela étant, il voit dans le logement un véritable « combat » jugeant la situation de la Nouvelle-Calédonie comme indigne. « Le logement est un axe majeur de notre stratégie politique », explique Thierry Cornaille, membre Calédonie Ensemble du gouvernement et il en appelle au consensus tant sur le plan politique, qu’entre le secteur privé et les bailleurs sociaux.
Si les architectes faisaient correctement leur boulot, on ne parlerait plus de logements sociaux.
Le terme de “petit standing” me semble être moins stigmatisant.
La sottise monumentale de la réhabilitation des squatts est révolue. Place à des vrais logements.