Pendant que le Contrat de Gouvernance Solidaire connaît ses premiers soubresauts et à quelques semaines de la conférence économique et sociale et du discours de politique général, le président du congrès est parti pour un mois de vacances. Cool la life.
La politique c’est fatiguant. Elu il y a déjà deux mois président du congrès, Gaël Yanno a visiblement eu besoin de se reposer. Selon un agent du congrès visiblement critique sur ses méthodes de management :
Il s’est barré le 1er aout et revient à la fin du mois, alors tous les dossiers sont en stand-by. Du côté de son cabinet c’est carrément le no man’s land…
Il faut dire que s’agissant du personnel, les relations semblent légèrement tendues entre les services administratifs et la présidence. En cause, un certain « autoritarisme » et une « rigidité » dans sa gestion des ressources humaines. L’organisation d’un cocktail à grand frais le mois dernier pour les cadres de son parti avec les moyens de l’institution n’ayant rien arrangé.
Un habitué des petites douceurs
Absent lors de la sortie du Chien Bleu de ce mois-ci, le « loser » – tel que l’appelle le rédacteur en chef du journal satyrique – n’a pas pu prendre connaissance du dossier publié à charge contre lui au sujet de ses « frais de bouche » payés par la mairie de Nouméa alors qu’il en était le 1er adjoint. Selon le Chien Bleu, l’ex-député se serait, en effet, fait payer pour 6,3 millions en déjeuners, diners et collations par la commune durant son mandat. Les services de comptabilité du congrès savent donc à quoi s’en tenir, d’autant plus que le président du congrès aurait pris l’habitude de se faire rembourser ses pâtisseries (Ladurée) et ses jus de fruits (700 Fcfp) lorsqu’il était en mission en métropole…
Au Boulevard Vauban, les anecdotes quant à ses sautes d’humeur et ses demandes « incongrues » occupent une place de choix dans les commérages, chacun attendant circonspect les prochaines « exigences » du président de l’institution.