En perquisitionnant dans le box d’un policier du mythique 36 Quai des orfèvres, l’IGS, la police des polices, a découvert près d’une tonne de résine de cannabis dans le garage voisin. Jackpot.
Que ce soit du côté du parquet de Paris ou au siège de la direction centrale de la Police Judiciaire, le message est le même : aucun lien ne peut être établi entre cette perquisition et l’affaire du 36, pour autant, les inquiétudes demeurent. C’est dans le cadre des investigations liés au vol de plus de 50 kg de cocaïne, que la police a mis la main mercredi dernier sur près d’une tonne de résine de cannabis dans le 13ème arrondissement.
Dans la nuit du 24 au 25 juillet, toujours à la recherche des 52,6 kg de coke dérobés dans « la salle des scellés d3 » la brigade des stupéfiants (les ” bœufs-carottes”) se sont intéressés au second fonctionnaire suspecté dans l’affaire. Le chien anti-drogue n’a rien trouvé rien dans le box, mais s’est intéressé au box voisins…
La Kangoo-connection
C’est près de 350 kg de résine de cannabis qui ont donc été découvertes, stockées dans une Kangoo. Plus tard, toujours dans le Chinatown parisien, ce sont près de 600 kg qui ont été découverts dans un box appartenant à la même société, dissimulés dans une autre Kangoo. Au total près d’une tonne mise en lumière au sein de la capitale. De mémoire de policiers il faut remonter à février 2009 pour trouver la trace d’une saisie de même envergure. Cette nouvelle saisie a été opérée depuis les bureaux de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) et non pas par la brigade des stups. Une brigade qui est encore sous le choc une semaine après l’arrestation d’un des leurs, Jonathan.G, un brigadier de 33 ans, suspect numéro un dans le vol des 52,6 kg de cocaïne.
” Des profils psychologiques défaillants”
Interrogée, la nouvelle patronne de l’inspection générale de la police nationale, Marie-France Monéger est revenue sur ce sombre dossier. Pour elle, la police française n’est pas corrompue.
La police française n’a jamais été corrompue. Ne confondez pas l’institution et les déviances individuelles
Depuis plus d’un an l’institution policière est secouée par de nombreuses affaires. Entre autre : l’affaire Neyret mais aussi la corruption au sein de la BAC de Marseille et à chaque fois l’argent de la drogue semble gangrener des fonctionnaires. Depuis l’affaire du 36, la place Beauvau (le ministère de l’intérieur) a diligenté un audit sur le fonctionnement de la brigade des stups qui sera connu courant septembre. L’opinion publique étant friande de ce genre de dossiers sulfureux, jugeons que cet audit ne manquera pas d’éveiller l’intérêt des médias.
entre police et truand il n’y a qu’un uniforme “comme on fait sont argent on le touche”, allez c’est presque rien ! tout juste l’équivalent de la somme de drogue de 1000 petits trafiquants emprisonnés, mais rassuront nous tout ceux qui ne sont pas pris restent trés officiellement honnêtes d’après la Baronne heu!!!! la patronne de l’IGPS .
Rien de nouveau ! De tous temps des ripoux ont existé dans la police (comme dans la politique) !